Le PER offre des avantages fiscaux à l’entrée mais bloque l’épargne jusqu’à la retraite, tandis que l’assurance vie permet une disponibilité permanente des fonds avec une fiscalité avantageuse après 8 ans. Découvrez comment choisir le placement le plus adapté à votre situation ou les combiner efficacement (ce que nous recommandons d’ailleurs).
Les fondamentaux du PER et de l’assurance vie
Avant de comparer les deux placements, il est important de comprendre comment fonctionne chacun d’eux. Le Plan d’Épargne Retraite (PER) dans sa version PER assurance, et l’assurance vie présentent des caractéristiques différentes qui répondent à des besoins spécifiques en fonction de vos objectifs financiers. Explorons de plus près les mécanismes de ces deux solutions.
Le fonctionnement du plan épargne retraite
Le Plan d’épargne retraite est composé de trois compartiments distincts pour vos versements. Le premier compartiment accueille vos versements volontaires, le deuxième centralise l’épargne salariale, et le troisième regroupe les cotisations obligatoires.
La gestion de votre épargne s’adapte à votre horizon de placement grâce à une désensibilisation progressive du risque. À mesure que votre retraite approche, la part des unités de compte (actifs risqués) diminue au profit des fonds en euros (actifs sécurisés).
Un large choix d’investissements s’offre à vous : fonds en euros, unités de compte diversifiées ou encore supports immobiliers. La souplesse des versements vous laisse libre d’alimenter votre PER selon votre rythme, par des apports ponctuels ou programmés.
Les mécanismes de l’assurance vie
L’assurance vie repose sur un principe de capitalisation où chaque versement contribue à la constitution d’une épargne. Les sommes placées génèrent des intérêts qui viennent alimenter le capital, créant un effet boule de neige sur le long terme.
La souplesse caractérise ce placement : aucun montant minimum requis pour les versements, possibilité de retirer partiellement ou totalement son épargne à tout moment. Un épargnant peut par exemple verser 100€ par mois ou 10 000€ en une fois.
Les fonds investis se répartissent entre supports sécurisés (fonds euros) et dynamiques (unités de compte). Cette répartition évolue selon vos objectifs et votre appétence au risque. Un bonus de rendement peut atteindre jusqu’à 2% en 2024 sur certains fonds euros, sous conditions d’investissement en unités de compte.
Tableau comparatif des caractéristiques principales
Les horizons d’investissement constituent un critère déterminant dans le choix entre ces deux placements. Le PER s’adresse aux épargnants qui visent spécifiquement la retraite, avec une épargne bloquée jusqu’à cette échéance, sauf cas exceptionnels comme l’achat de la résidence principale.
L’assurance vie répond davantage aux besoins des personnes recherchant une solution polyvalente. Sa disponibilité permanente permet de financer des projets à court, moyen ou long terme. Un même contrat peut servir à préparer la retraite tout en gardant une réserve accessible.
Les profils fiscaux jouent également un rôle majeur dans la décision. Le PER séduit particulièrement les contribuables fortement imposés, tandis que l’assurance vie convient à tous les profils, avec une fiscalité optimale après 8 ans de détention.
La fiscalité : élément décisif
La fiscalité joue un rôle déterminant dans le choix de votre placement retraite. Tandis que le PER offre des avantages de déduction immédiate, l’assurance vie permet une gestion optimisée des intérêts et plus-values selon la durée de détention.
Déduction d’impôt : l’atout majeur du PER
La déduction fiscale du PER permet de réduire votre base imposable à hauteur de 10% de vos revenus professionnels. Pour 2024, le plafond s’établit entre 4 399 € minimum et 35 194 € maximum de déduction par personne.
Un exemple concret : avec un revenu annuel de 60 000 € et une tranche marginale d’imposition de 30%, un versement de 6 000 € sur votre PER générera une économie directe de 1 800 € sur votre impôt.
Le mécanisme s’avère particulièrement avantageux pour les foyers fiscaux situés dans les tranches supérieures d’imposition. Les versements non utilisés une année restent déductibles pendant les trois années suivantes, maximisant ainsi votre potentiel d’optimisation fiscale.
Imposition des intérêts en assurance vie
La fiscalité des gains (intérêts et plus-values) en assurance vie varie selon l’ancienneté du contrat. Pour les rachats après 8 ans, vous bénéficiez d’un abattement annuel de 4 600 € sur vos plus-values (9 200 € pour un couple marié).
Les prélèvements sociaux de 17,2% s’appliquent systématiquement sur les gains. Au-delà de l’abattement, deux options s’offrent à vous : le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 7,5% ou l’intégration au barème de l’impôt sur le revenu.
Pour les contrats de moins de 8 ans, le taux du PFU monte à 12,8% sur les plus-values. Un retrait de 10 000 € comprenant 1 000 € de gains sera taxé à hauteur de 128 € (hors prélèvements sociaux).
Versements volontaires déductibles sur le PER : plafonds et limites
Pour les couples mariés ou pacsés, la capacité de déduction maximale peut être optimisée en additionnant les droits individuels. Un couple peut déduire jusqu’à 70 388 € en 2024 grâce au cumul des plafonds personnels.
Les versements non utilisés une année restent mobilisables pendant 3 ans. Cette règle permet une grande souplesse dans votre stratégie fiscale. Par exemple, un versement important lors d’une année à revenus exceptionnels peut être réparti sur plusieurs exercices.
Les travailleurs non-salariés disposent d’un régime spécifique avec un plafond pouvant atteindre 85 780 € en 2024. Un minimum de 4 637 € reste garanti même pour les faibles revenus.
Les stratégies de retrait et de sortie
Lorsque le moment sera venu, choisir la meilleure option de sortie pour votre placement sera décisif pour optimiser votre retraite. Que vous optiez pour la flexibilité de l’assurance vie ou les options de déblocage encadrées du PER, bien comprendre vos possibilités permet d’adapter vos retraits à vos besoins et d’anticiper chaque étape.
Conditions de déblocage du PER
Le déblocage anticipé du PER répond à des situations exceptionnelles strictement encadrées par la réglementation. L’acquisition de la résidence principale représente l’un des motifs les plus sollicités par les épargnants.
La survenance d’accidents de la vie autorise également la récupération des fonds : invalidité, décès du conjoint ou partenaire de PACS, surendettement reconnu par la commission compétente. Les travailleurs confrontés à une liquidation judiciaire ou à l’expiration de leurs droits au chômage bénéficient aussi de cette possibilité.
Le déblocage pour achat immobilier nécessite la constitution d’un dossier comprenant le compromis de vente et le plan de financement. Un délai de traitement moyen de 2 à 3 semaines s’applique avant la mise à disposition des fonds.
Flexibilité des retraits en assurance vie
L’assurance vie se distingue par sa grande souplesse d’utilisation. Les épargnants peuvent récupérer leur capital à n’importe quel moment, sans aucune justification. Un retrait partiel permet de ne prélever que la somme nécessaire tout en maintenant le contrat actif.
La rapidité constitue un atout majeur : les demandes de rachat sont traitées sous 72 heures en moyenne par les assureurs en ligne. Cette accessibilité permanente s’avère précieuse pour faire face aux dépenses imprévues ou saisir des opportunités d’investissement.
Les retraits programmés représentent une option appréciée pour générer un complément de revenu régulier, notamment à la retraite. Le montant et la fréquence restent modifiables selon vos besoins.
Capital ou rente : que privilégier ?
La transformation du capital constitué en rente viagère garantit des revenus stables jusqu’au décès. Cette solution sécurisante convient aux personnes recherchant un revenu garanti à vie, sans se soucier de la gestion de leur épargne.
La récupération en capital offre une plus grande maîtrise de votre patrimoine. Un exemple parlant : avec 200 000 € d’épargne à 65 ans, des retraits annuels de 12 000 € permettent de faire durer le capital pendant plus de 16 ans, tout en conservant la liberté d’adapter les montants selon vos besoins.
Les stratégies mixtes méritent aussi réflexion : convertir une partie en rente pour sécuriser un revenu minimum, tout en gardant un capital disponible pour les imprévus ou la transmission.
Investir selon votre profil
Choisir les bons supports d’investissement selon votre profil peut grandement influer sur la performance et la sécurité de votre épargne.
Les supports d’investissement disponibles
Les fonds euros représentent la pierre angulaire d’une épargne sécurisée, avec un rendement moyen de 2,5% en 2024. Pour dynamiser votre placement, les unités de compte offrent une palette diversifiée : ETF, SCPI, actions individuelles…
La performance peut être optimisée grâce aux supports thématiques comme les fonds sectoriels ou géographiques. Un épargnant souhaitant miser sur la transition énergétique pourra par exemple sélectionner des fonds verts labellisés.
Les SCPI constituent une alternative intéressante pour accéder à l’immobilier d’entreprise, avec des rendements moyens de 4,5% en 2024. Les ETF, quant à eux, permettent d’investir sur les marchés mondiaux à moindre coût, avec des frais limités à 0,30% en moyenne.
Taux et rendements : analyse comparative
Les taux de rémunération s’inscrivent dans une dynamique positive en 2024. La moyenne du marché atteint 2,5%, mais les écarts s’accentuent entre les contrats. Les meilleurs fonds euros dépassent désormais 3,5% grâce à une gestion optimisée de leurs actifs.
Un placement de 50 000€ sur un fonds euros standard rapporte environ 1 250€ par an, tandis que les contrats les plus performants génèrent jusqu’à 1 750€. Les bonus de rémunération proposés par certains assureurs rehaussent ces rendements de 1 à 2 points supplémentaires pour 2024 et 2025.
Les prévisions tablent sur une stabilisation autour de 2,5% pour 2024, avec des disparités croissantes selon les assureurs et leurs stratégies d’investissement.
Gestion pilotée vs gestion libre
Le choix du mode de gestion représente une décision stratégique pour optimiser votre placement. La gestion libre s’adresse aux épargnants qui maîtrisent les marchés financiers et disposent du temps nécessaire pour suivre leurs investissements.
La gestion pilotée convient davantage aux investisseurs souhaitant déléguer leurs arbitrages à des professionnels. Ces experts adaptent votre portefeuille selon votre profil de risque et les conditions de marché. Un profil équilibré génère une performance moyenne annualisée de 4,5% sur les cinq dernières années, malgré des frais plus élevés.
Certains contrats modernes proposent une solution hybride : combiner gestion libre sur une partie du capital et gestion pilotée sur l’autre.
La transmission du patrimoine
Anticiper la transmission de votre patrimoine est essentiel pour sécuriser l’avenir de vos proches et bénéficier d’avantages fiscaux
Succession : avantages de l’assurance vie
La transmission d’un capital via l’assurance vie bénéficie d’une fiscalité particulièrement favorable. Les versements effectués avant 70 ans profitent d’un abattement de 152 500 € par bénéficiaire, une aubaine pour optimiser sa succession.
La rapidité du versement constitue un autre avantage notable. Le capital échappe aux délais habituels du règlement successoral, garantissant aux bénéficiaires un accès rapide aux fonds, sans attendre la fin des procédures classiques de succession.
Protection des proches avec le PER
Le PER renforce la sécurité financière du conjoint survivant grâce à des modalités avantageuses. Un mécanisme spécifique permet au conjoint ou partenaire de PACS de recevoir le capital sans taxation, une disposition particulièrement appréciable pour maintenir le niveau de vie familial.
La souplesse du PER se manifeste dans les options de sortie : le capital peut rester investi après la retraite, créant une réserve financière pour les années futures. Cette stratégie s’avère pertinente pour les couples souhaitant préserver leur épargne sur le long terme.
Un exemple concret : un PER de 300 000 € transmis au conjoint survivant échappe aux prélèvements sociaux sur les plus-values, contrairement à d’autres placements. Cette caractéristique unique optimise la valeur du capital transmis.
Optimiser votre stratégie d’épargne
Associer PER et assurance vie peut enrichir votre stratégie d’épargne et répondre à des objectifs variés en optimisant votre fiscalité tout en conservant la flexibilité de votre épargne.
Cumuler PER et assurance vie : les synergies
La combinaison du PER et de l’assurance vie crée une stratégie patrimoniale optimale. Le PER permet de réduire votre base imposable pendant votre activité professionnelle, tandis que l’assurance vie garantit une réserve accessible à tout moment.
Une personne avec une TMI à 30% verse 10 000€ sur son PER pour diminuer ses impôts, tout en plaçant son épargne de précaution sur une assurance vie. Cette approche lui permet de bénéficier simultanément des deux enveloppes complémentaires.
Le PER se révèle particulièrement adapté aux versements volontaires réguliers, pendant que l’assurance vie accueille les surplus ponctuels d’épargne. Cette complémentarité répond aux différents objectifs d’un même épargnant : préparer sa retraite tout en conservant une partie facilement mobilisable.
Transfert entre contrats PER : modalités pratiques
La procédure de transfert d’un PER vers un autre établissement commence par une demande écrite à votre assureur actuel. Un délai légal de 3 mois lui permet d’établir la valeur du contrat.
Les frais de transfert ont été revus à la baisse depuis octobre 2024. Le plafond maximal passe de 5% à 1% pendant les 10 premières années du contrat. Au-delà, aucuns frais ne s’appliquent.
Pour un transfert réussi, rassemblez les documents nécessaires : relevé d’identité bancaire, pièce d’identité et références du nouveau contrat destinataire. L’établissement d’accueil peut vous accompagner dans ces démarches administratives pour simplifier la transition.
Transfert entre contrat d’assurance vie : pas encore la panacée
Le transfert d’assurance vie reste limité aux opérations au sein d’une même compagnie. Cette restriction réduit significativement les possibilités d’optimisation pour les épargnants. Un détenteur de contrat souhaitant bénéficier de meilleures conditions tarifaires doit parfois se résoudre à clôturer son ancien contrat, perdant ainsi ses avantages fiscaux.
La loi Pacte n’a pas apporté la révolution attendue dans ce domaine. Les assureurs conservent leur pouvoir de décision sur l’acceptation des transferts. A titre d’exemple : un contrat avec des frais de gestion à 0,9% ne pourra pas être transféré vers un contrat en ligne à 0,5% si les deux produits ne sont pas gérés par le même assureur.
Les épargnants disposent néanmoins d’une alternative : conserver leur ancien contrat tout en ouvrant un nouveau placement plus avantageux pour leurs versements futurs.
Quel produit selon votre situation ?
Associer PER et assurance vie permet d’adapter sa stratégie d’épargne aux différentes étapes de vie et besoins spécifiques.
Est-il intéressant d’ouvrir un PER à 60 ans ?
L’ouverture d’un PER à 60 ans présente des atouts spécifiques, notamment pour les personnes avec une tranche marginale d’imposition élevée. La proximité de la retraite permet une optimisation fiscale rapide grâce aux déductions sur les versements.
La possibilité de poursuivre les versements même après le départ à la retraite, tout en profitant d’une fiscalité attractive sur les sorties, est un autre avantage offert par le contrat. Cette flexibilité s’adapte particulièrement aux personnes maintenant une activité professionnelle partielle.
La gestion financière à horizon retraite s’avère adaptée à ce profil, avec une sécurisation progressive du capital. Les options de sortie en capital ou en rente peuvent se décider au moment du déblocage, selon vos besoins réels à la retraite.
Profils adaptés à l’assurance vie
L’assurance vie séduit particulièrement les jeunes actifs débutant leur parcours d’épargne. Sa souplesse leur permet de constituer une réserve financière tout en gardant un accès permanent à leur capital.
Les entrepreneurs et professions libérales y trouvent aussi leur compte. L’assurance vie leur offre une solution idéale pour placer leur trésorerie d’entreprise ou leurs excédents de revenus, avec un cadre fiscal privilégié après huit ans de détention.
Les familles recomposées apprécient la liberté de désignation des bénéficiaires, permettant une transmission équitable entre tous les enfants. Cette caractéristique répond parfaitement aux enjeux patrimoniaux complexes des nouvelles structures familiales.
Les seniors actifs recherchant un complément de revenus peuvent opter pour des retraits programmés, ajustables selon leurs besoins.
Les cas où combiner les deux produits
La combinaison PER-assurance vie s’avère particulièrement pertinente pour les cadres supérieurs ayant un patrimoine diversifié. Cette stratégie permet d’optimiser simultanément la préparation de la retraite et la transmission aux héritiers.
Un salarié gagnant 80 000 € annuels pourrait par exemple placer 15 000 € sur son PER pour la défiscalisation, tout en alimentant son assurance vie avec 20 000 € pour préserver sa capacité d’investissement immobilier.
Les professions médicales adoptent régulièrement cette approche mixte : le PER sécurise leur retraite pendant que l’assurance vie facilite l’acquisition de leur cabinet. Cette stratégie s’applique aussi aux personnes divorcées souhaitant équilibrer protection personnelle et transmission patrimoniale.
Les points de vigilance avant de choisir
Avant de choisir un produit d’épargne, il est essentiel d’examiner attentivement les frais et les contraintes liés aux différents supports. Ces éléments ont un impact direct sur la rentabilité de votre placement.
Frais et contraintes à connaître
La rentabilité de votre épargne dépend grandement des frais appliqués sur chaque produit. Pour l’assurance vie, surveillez les frais de versement qui peuvent atteindre 5% chez certains acteurs traditionnels, tandis que les courtiers en ligne proposent des contrats sans frais d’entrée.
Le PER comporte des contraintes de blocage jusqu’à la retraite, sauf cas exceptionnels prévus par la loi. Les frais de gestion annuels varient entre 0,5% et 2% selon les supports choisis.
La gestion pilotée engendre des coûts supplémentaires, généralement entre 0,2% et 0,5% par an. Privilégiez les contrats modernes qui affichent une transparence totale sur leurs tarifications et minimisent l’impact des frais sur votre capital.
Impact de la réforme des retraites
La réforme de 2023 modifie substantiellement le paysage de l’épargne retraite en 2024. Le report de l’âge légal à 64 ans offre une période plus longue pour alimenter son PER et profiter des avantages fiscaux liés aux versements.
Le nouveau plafond de déductibilité atteint désormais 4 399 euros pour les salariés, une augmentation notable qui renforce l’attractivité du PER. Les épargnants bénéficient aussi d’une plus grande flexibilité dans leurs choix de sortie en capital ou en rente.
La réforme encourage particulièrement les actifs de plus de 55 ans à diversifier leur stratégie d’épargne entre PER et assurance vie. Cette approche permet d’anticiper sereinement la transition vers la retraite tout en préservant une épargne disponible.
Critères de sélection d’un contrat
La qualité de l’interface digitale mérite une attention particulière lors du choix de votre contrat. Un espace client moderne facilite le suivi et la gestion de votre épargne au quotidien.
L’analyse de la solidité financière de l’assureur reste primordiale. Examinez sa notation par les agences spécialisées comme Standard & Poor’s ou Moody’s, garantes de sa capacité à tenir ses engagements sur le long terme.
La diversité des supports proposés constitue un atout majeur. Recherchez des contrats offrant un large éventail d’options : fonds thématiques, SCPI, ETF ou fonds labellisés ISR. Privilégiez les contrats proposant au minimum 200 supports différents pour une diversification optimale.
Évaluez également la réactivité du service client et la simplicité des procédures administratives, notamment pour les opérations courantes comme les versements ou les arbitrages.
Quelle est la (vraie) différence entre une assurance-vie et un PER ?
La principale distinction réside dans leur finalité : l’assurance-vie offre une souplesse totale d’utilisation tandis que le PER s’inscrit dans une logique de préparation exclusive de la retraite.
Cette différence fondamentale se reflète dans l’accès aux fonds : un épargnant peut retirer son argent à tout moment sur une assurance-vie, quand le PER bloque l’épargne jusqu’à la retraite, sauf cas exceptionnels comme l’achat de la résidence principale.
La dimension fiscale marque aussi une rupture majeure : le PER propose un avantage fiscal immédiat à l’entrée via la déduction des versements, alors que l’assurance-vie privilégie une fiscalité attractive à la sortie, notamment après 8 ans de détention.
Quels sont les inconvénients d’un PER ?
La fiscalité à la sortie représente un frein majeur du PER : les gains sont imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu lors du déblocage. Un retraité ayant épargné 100 000 € pourrait voir son taux d’imposition augmenter significativement l’année du retrait.
Le PER manque aussi de souplesse dans sa gestion quotidienne. Les arbitrages entre supports d’investissement peuvent s’avérer plus complexes et l’offre financière peut être limitée par rapport à d’autres placements. Sauf à choisir le meilleur PER du marché 🙂
La transmission aux héritiers s’accompagne de contraintes spécifiques. En cas de décès au-delà de 70 ans, les droits de succession s’appliquent sur l’intégralité du capital, après un abattement unique de 30 500 € partagé entre tous les bénéficiaires.
Les frais de gestion pèsent également sur la performance : entre les frais sur versements, de gestion administrative et financière, la rentabilité peut s’en trouver significativement diminuée.
PER, PEA ou assurance vie ?
Le choix entre ces trois placements dépend avant tout de vos objectifs patrimoniaux. Le PEA se révèle particulièrement adapté aux investisseurs souhaitant miser sur les marchés actions européens avec un horizon de 5 ans minimum.
Pour une stratégie diversifiée, l’assurance vie permet d’accéder à une large gamme de supports : immobilier, obligations, actions internationales. Cette polyvalence la rend attractive pour constituer une épargne modulable.
Le PER, quant à lui, répond aux besoins des épargnants recherchant une optimisation fiscale immédiate sur leurs versements. Une personne seule peut même combiner ces trois solutions selon ses projets et sa tranche marginale d’imposition.
J’ai déjà 2 assurances vie, est-ce qu’un PER vaut le coup ?
Posséder deux assurances vie n’empêche nullement la souscription d’un PER, qui apporte une dimension complémentaire à votre stratégie d’épargne. L’avantage fiscal immédiat du PER prend tout son sens lorsque vos contrats d’assurance vie sont déjà bien alimentés.
Par exemple, avec une tranche marginale d’imposition à 30%, un versement de 10 000€ sur un PER vous fait économiser 3 000€ d’impôts cette année. Cette somme économisée peut ensuite être placée sur vos assurances vie existantes.
La clé réside dans la répartition : conservez vos assurances vie pour leur disponibilité et leur transmission avantageuse, tout en utilisant le PER pour maximiser vos déductions fiscales annuelles.
puis-je ouvrir un P E R au nom de mon neveu?CORDIALEMENT
Bonjour,
Nous vous invitons à contacter nos équipes au 01 45 67 34 22.
Bonjour,
J’ai une assurance vie Linxea et une assurance vie à la banque BNP, j’aimerais pouvoir racheter le maximum et le mettre chez vous avec le moins de frais possible, que me conseilleriez-vous?
Je peux partir à la retraite dés avril 2024 et je dispose de plusieurs livrets, quels conseils pour optimiser et rentabiliser ?
Bonjour,
Quelle est la date de souscription de votre contrat BNP ? A-t-il plus de 8 ans ?
Le contrat que nous vous recommandons chez nous est le contrat Linxea Spirit 2 (assureur Spirica – filiale du Crédit Agricole Assurances) dont les frais de gestion sur les unités de compte (0,5% par an) figurent parmi les plus bas du marché.
Pour ce qui est des livrets que vous détenez, s’agit-il de livrets réglementés (type livret A, LDDS..) ou de livrets bancaires ? Les premiers sont entièrement défiscalisés mais pas les seconds. Si vous disposez de liquidités suffisantes, il peut être intéressant de conserver vos livrets en tant qu’épargne de précaution. Si vous recherchez plutôt de la rentabilité, sachez que nous proposons régulièrement des produits structurés qui vous permettent de viser un potentiel rendement attractif tout en protégeant le capital investi.
Pour plus d’informations personnalisées, n’hésitez pas à contacter nos équipes au 01 45 67 34 22.
Bonjour,
Vous dites que le PER est surtout destiné aux épargnants proches de la retraite alors que d’après moi c’est tout le contraire.
Plus je suis jeune et plus je vais pouvoir bénéficier de la déduction fiscale sur mes impôts sur le revenu chaque année de ma vie active.
Si à chaque fois je réinvesti cet argent récupérer des impôts sur un PER ou une assurance vie par exemple, je vais démultiplier le rendement de mon capital sur la durée.
Bonjour,
Vous avez raison et votre calcul est le bon. Nous nous sommes appuyés sur l’hypothèse que notre personnage avait une tranche d’imposition encore faible, et qu’ainsi il avait plutôt intérêt à privilégier l’assurance vie, notamment pour sa liquidité.