Épargner attire toujours autant les Français. Reste que joindre le geste à la parole n’est pas simple. L’assurance vie, désormais privilégiée, propose en effet de nombreuses possibilités d’investissement et une multiplicité d’offres souvent peu lisibles pour les épargnants les moins familiarisés avec les produits d’épargne. Pour s’y retrouver et comparer, certaines informations doivent être regardées en priorité.
Le montant du versement initial : le ticket d’entrée
La première information à prendre en compte est le montant du versement minimum lors de l’ouverture. Ce critère est essentiel, car directement lié à la capacité d’épargne. Pour les contrats les plus accessibles, la somme de départ se situe généralement entre 100 et 500 €.
Cette somme de départ peut varier en fonction des choix suivants : en versements libres ou programmés. Pour ces derniers, le montant de base est souvent revu à la baisse et prévoit une épargne mensuelle accessible dès 25 €.
Les frais des contrats d’assurance vie
L’autre point à observer avant de sélectionner une assurance vie, ce sont les frais prélevés sur les versements. L’arrivée des contrats en ligne a institutionnalisé leur gratuité, mais ils persistent sur les contrats traditionnels des banques.
D’autres frais existent aussi, notamment les frais de gestion. Ces derniers varient en fonction du support (fonds euro ou unités de compte), de 0,5 à 1 % des encours par an. Ils sont souvent plus élevés sur les supports en unités de compte que sur les fonds en euros.
Les frais doivent être étudiés avec attention sachant que leur montant impacte le rendement de votre contrat.
Le rendement du fonds euro
Le rendement des fonds en euros reste encore un bon indicateur dans le choix de l’assurance vie, même s’il est plus que jamais voué à baisser. Ce support d’investissement représente un placement refuge pour sécuriser les gains, quels que soient les montants investis. L’examen des 4 ou 5 dernières années permet d’en vérifier la stabilité.
Les fonds dynamiques sont aussi à regarder, proposant des taux plus élevés. Cependant, beaucoup de contrats y donnent accès à la condition d’un placement minimum en unités de compte, c’est-à-dire d’un investissement à risque.
L’astuce Linxea
La communication sur le rendement des fonds euro est théoriquement toujours faite nette de frais de gestion et brute de fiscalité.
Attention toutefois, certains intermédiaires qui distribuent des contrats dont le rendement des fonds euros est devenu très faible communiquent avant frais de gestion… ce qui brouille les cartes.
Chez Linxea, pas d’inquiétude, la transparence est de mise !