Entre le département qui compte le plus grand nombre de personnes à très hauts revenus (Paris) et celui qui en a le moins (la Creuse) le pourcentage des ménages très aisés passe de 6,30 % à 0,31 %, soit 20 fois moins.
L’INSEE vient de publier son étude sur les très hauts revenus après avoir analysé les chiffres de l’année 2017. Au niveau régional, 43 % des personnes appartenant à un ménage à très hauts revenus résident en Île-de-France. Outre Paris, ce sont les départements des Yvelines (2,27%) et des Hauts -de- Seine (3,97%) qui prennent la tête du « top aisé ».
La seconde grande région de prédilection pour les hauts revenus est l’Auvergne-Rhône Alpes.
Au‐dessus de 108 720 euros de revenu initial annuel par unité de consommation, une personne se situe parmi les 1 % les plus aisés de la population. Cela correspond à un revenu avant impôts et prestations sociales de 9 060 euros par mois pour une personne seule ou de 19 020 euros pour un couple avec 2 enfants de moins de 14 ans.
Ces personnes très aisées sont plutôt des couples sans enfant et des seniors (plus de 60 ans).
Preuve que les enfants coûtent cher ? A partir des enquêtes Budget de famille, la DREES (direction du ministère des solidarités et de la santé) avait estimé il y a quelques années le coût d’un enfant de moins de 14 ans à 7 500 € par an et celui d’un enfant de plus de 14 ans à 12 500 € par an. Faîtes le compte : de la naissance à 20 ans un enfant coûte en moyenne 180 000 €.
Pour d’autres, l’âge a permis de se constituer des revenus élevés et un patrimoine qui rapporte également.
Mais, pour toutes ces personnes très aisées, la principale source de revenu provient d’activités salariées, les revenus du patrimoine sont malgré tout pour eux quatre fois plus élevés que ceux des autres ménages.