Si la France est magnifique par sa gastronomie, son architecture et sa richesse sur le plan culturel, c’est surtout sa culture de l’impôt qui nous intéresse ici !
Pour pallier ce phénomène, notre pays a donc mis en place un formidable outil de complexité, la niche fiscale. Avec près de 500 niches sur le territoire, elles sont un casse-tête pour beaucoup de foyers fiscaux. On vous explique.
Qu’est-ce qu’une niche fiscale ?
Une niche fiscale correspond grossièrement à un avantage sur le plan fiscal dont peut bénéficier un contribuable.
Son élan principal consiste à orienter des investissements vers des secteurs en tension tout en bénéficiant d’allègements pour le portefeuille. Bien sûr, ces niches fiscales sont soumises à conditions et ne peuvent dépasser un certain plafond.
En 2020, d’après le service public, « le total des avantages fiscaux ne peut pas procurer une diminution du montant de l’impôt dû supérieure à 10 000 € ». Même si certains investissements permettent de dépasser ce seuil, le cas général est bel et bien celui-ci.
En clair, en faisant de l’optimisation fiscale à travers le recours aux niches, un contribuable peut théoriquement baisser son impôt de 10 000 € par an.
Quid du PER
On va casser le suspens dès maintenant, le PER n’est pas soumis au plafonnement des niches fiscales puisque ce n’est pas une niche fiscale. MAIS, il a son propre plafond !
Pour rappel, le PER permet de déduire ses versements sur un plan au prorata de son taux d’imposition. Son plafond est fixé à 10 % du revenu net imposable de l’année précédente et ne peut excéder 32 419 euros maximum pour un salarié, sur l’année 2020. Un plafond plus complexe s’applique toutefois pour les travailleurs non-salariés permettant de faire grimper le montant de la déduction.
Le PER ne donne pas droit à une réduction d’impôt, comme c’est le cas des niches, mais à une déduction fiscale.
En clair, les sommes versées sont déduites du revenu imposable et puisque le revenu imposable diminue, l’impôt aussi.
C’est au moment de récupérer son capital investi que le contribuable devra s’acquitter de l’impôt, avec souvent, un revenu à la retraite plus faible et donc une tranche plus faible.