Les associés de sociétés civiles de placement immobilier doivent-ils s’inquiéter pour le rendement de leurs parts ? Si tout risque ne peut être exclu, les SCPI disposent de leviers forts pour faire face à la crise économique et conserver des performances élevées.
Mais les SCPI sont-elles réellement armées pour contenir les effets de la crise économique ? Pour Raphaël Oziel, directeur du pôle immobilier du courtier indépendant spécialisé dans l’épargne en ligne Linxea, les “SCPI sont gérées de manière très saine”. Pourquoi donc ? Parce qu’elles respectent pour la plupart une règle de base en matière de placement, à savoir la diversification des investissements qui permet de mutualiser le risque. Comme le montre le tableau sur la granularité (ici le nombre d’immeubles et de locataires, synonymes de diversification) des SCPI réalisé par L’Observatoire des SCPI de Linxea pour Capital, de nombreuses sociétés détenaient, au 31 décembre 2019, plusieurs centaines d’immeubles, voire plusieurs milliers pour la SCPI Immorente de Sofidy. Le nombre de locataires se compte également par centaines pour la majorité des SCPI.
Au regard des données fournies par L’Observatoire des SCPI de Linxea à Capital sur les niveaux de report à nouveau (tableau ci-dessous) au 31 décembre 2019, force est de constater que ces réserves varient très amplement d’une SCPI à l’autre.
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