Assurance vie, livret, retraite… les règles ne sont pas les mêmes selon les produits.
Assurance vie : rédigez bien la clause bénéficiaire
Quand il a connaissance du décès, l’assureur doit fermer le contrat et verser le capital à la ou les personnes
désignées dans la clause bénéficiaire. Enfant, conjoint, neveu, ami, voisin… N’importe qui peut être l’heureux
élu et profiter d’une exonération de frais de succession jusqu’à 152 000 euros si les versements sur le contrat
ont été réalisés avant 70 ans.
« Il ne faut pas prendre à la légère la rédaction de la clause. Plus elle est précise et détaillée, plus c’est facile
et rapide de transmettre le capital au bénéficiaire », avertit Antoine Delon, PDG de LINXEA, courtier en ligne
spécialisé dans les assurances vies. Nom, adresse, numéro de téléphone… Tout peut être inscrit. Si vous
pensez qu’un contrat a été souscrit à votre profit, il est possible de le vérifier auprès de l’Association pour la
gestion des informations sur le risque en assurance (Agira).
Le problème parfois, c’est que l’entourage ne sait pas qu’une assurance vie a été ouverte. La transmission
peut alors être très longue, le temps que l’assureur ait connaissance du décès et retrouve le bénéficiaire. «
C’est pour cela que de son vivant, il faut prendre le temps d’informer ses proches ou le notaire des différents
produits d’épargne qu’on a », conseille Antoine Delon