Logique de long terme
« Donner la possibilité aux épargnants d’aller sur le private equity est une excellente nouvelle. Mais souscrire à plus d’unités de compte ne veut pas forcément dire que les Français vont se ruer sur le private equity », estime Antoine Delon, président de LINXEA, qui propose deux contrats adossés au capital investissement avec Spirica et Apicil.
Comment attire-t-on la clientèle vers ce type de produits ? « Il faut avoir une logique long terme : huit ou dix ans minimum. Le private equity est un produit très long terme. Mais il faut aussi donner des exemples d’opérations qui se sont bien déroulées », estime Antoine Delon, dont la structure compte développer son offre en capital investissement Mais sur le plan réglementaire, le dirigeant en appelle aux pouvoir publics : « tout cela reste lourd. Il faudrait alléger le mode de souscription de ces produits pour en vendre davantage »