Ces SCPI « nouvelle génération » ne sont pas encore confrontées au cycle naturel de l’immobilier, qui, après plusieurs années d’occupation, oblige le propriétaire à réaliser de lourds travaux de réhabilitation. Nécessaires, ces interventions génèrent des frais pour la SCPI, créent de la vacance locative et au final rabotent les revenus locatifs versés aux associés.
Second constat : pour arriver ou se maintenir à ce niveau de performance élevé, ces sociétés se doivent de mener des acquisitions opportunistes ou/et offensives. Se limiter à acheter des bureaux à Paris intra-muros qui rapportent moins de 4 % dans un marché où la concurrence est exacerbée ne suffit pas à doper les résultats. « Elles doivent arriver à dénicher, ici et là, des « actifs décalés » ou « atypiques » susceptibles à terme de se valoriser ou de générer davantage de loyers. Elles jouent la carte de la diversification », analyse Raphaël Oziel, directeur du pôle immobilier de LINXEA.