TRIBUNE. Les déclarations visant à enterrer le fonds en euros, pierre angulaire d’un contrat d’assurance vie, se sont multipliées depuis le mois de septembre 2019. Pourtant le fonds en euros n’est pas mort, il opère sa mue. L’analyse d’Antoine Delon, président de LINXEA, une société spécialisée dans l’épargne en ligne.
Cette année, de manière encore plus marquée que les précédentes, les déclarations visant à enterrer le fonds en euros ont été tonitruantes. Le constat des autorités financières était sans appel : le taux des obligations à 10 ans flirtait régulièrement – depuis le début de l’été 2019 – en dessous des 0%.
Devant cette situation inédite, les assureurs ont été sommés d’euthanasier progressivement leurs fonds en euros, pierre angulaire – rappelons-le – des contrats d’assurance vie.
Sans trop tarder, plusieurs assureurs ont répondu à l’appel. Ainsi, dès le mois d’octobre, l’accès aux fonds en euros – jadis libre – s’est durci, contraignant les épargnants à investir une partie de leur épargne en unités de compte. Contrairement aux fonds en euros, ces supports comportent un risque de perte en capital plus ou moins important.
Indéniablement, le placement préféré des Français
Mais les épargnants ont donné leur avis : l’assurance vie n’a jamais été aussi attractive. La Fédération Française de l’Assurance vient de publier son rapport de collecte du mois de décembre 2019 nous éclairant sur le comportement des épargnants français.
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