Les FAANG tanguent mais ne plient pas.
Les résultats d’Apple (1000 md$ de capitalisation boursière) ont redonné de l’espoir et de l’allant aux valeurs technologiques américaines qui restent cependant sous pression à chaque déception. Même si la saison des publications s’équilibre, le taux de bonnes surprises en Europe est un des plus faibles sur les six dernières années. Contraintes sur les marges et taux de change volatils continuent de rythmer ce premier semestre tout comme les sempiternelles nouvelles menaces de guerre commerciale. Les marchés n’ont donc pas fondamentalement changé de comportement au cours de cet été.
Donald Trump, fort de sa bonne croissance au deuxième trimestre, impose sa loi sur la planète économique avec en ligne de mire ses élections de mi-mandat en novembre. Chaque société mondiale, et surtout celles qui ont des dispositifs de production et de distribution multi-zones, évoque désormais dans leur discours « les tarifs douaniers ». L’humeur est donc toujours maussade sur les marchés, les stratégies value toujours peu considérées, malgré des croissances nominales entre 6 et 10% pour les Etats-Unis et la Chine (presque 40% du PIB mondial). La situation des taux d’intérêt n’est pas vraiment plus claire.
L’Europe a fléchi et va se retrouver confrontée très rapidement à la déliquescence de la coalition bancale italienne. Cela explique sûrement cette vingt et unième semaine de collecte négative sur les actions européennes et les tensions récentes sur les taux italiens.
Texte achevé de rédiger le 3 août 2018 par Igor de Maack, Gérant et porte parole de la Gestion.