Les réserves et le report des échéances de remboursement de la dette bancaire permettent d’améliorer la visibilité locative des SCPI à 1 an.
Sogenial Immobilier ne se distingue pas de ses concurrents. Son activité se poursuit et ce temps de confinement lui permet d’éclairer les associés sur la situation locative et financière de ses 2 SCPI : Cœur de Régions (CDR) et Cœur de Ville (CDV).
D’abord, emboîtant le pas aux mesures économiques annoncées par le gouvernement, la société de gestion a installé une mensualisation des loyers avec une « attention particulière » aux PME indépendantes souvent plus fragiles en cas de crise. Le paiement des loyers et charges dus au 1er avril pour toute la période d’arrêt d’activité imposée par le gouvernement feront l’objet de différés de paiement ou d’étalements sans pénalités quand la vie économique reprendra. Détails.
Cœur de régions
Les locataires indépendants et les PME susceptibles de demander le report de leurs loyers, représentent 11 % des loyers de la SCPI. « Tout ou partie d’entre eux pourraient demander le report de leurs loyers. » Malgré un faible recourt à l’emprunt (17,9 % du patrimoine), Sogenial a demandé un décalage de ses échéances de remboursement pour le prochain semestre.
En cas d’accord et en fonction des conditions ce souhait « pourra représenter plus de 12 mois de loyers perçus de nos locataires indépendants. »
Concernant le report à nouveau, la SCPI détient l’équivalent de plus de 9 mois de loyers. Du coup, elle est en mesure de couvrir plus d’1 an de loyers des locataires et faire preuve de solidarité en « les aidant à passer cette épreuve tout en préservant au maximum les intérêts des porteurs de parts. »
Cœur de Ville
Les locataires susceptibles de demander le report de leurs loyers, représentent 21 % des loyers. Le report à nouveau représente 6 mois de loyers de ces mêmes locataires. En parallèle, l’endettement atteint 22,6 % de la valeur du patrimoine. Un décalage des 2 prochaines échéances « comme proposé par le gouvernement » a été demandé ce qui pourrait représenter plus de 6 mois de loyers » après l’accord des banques.
Au bout du compte, la situation locative de la SCPI semble à première vue rassurante en couvrant « plus d’1 an de loyers des locataires susceptibles de demander le report de leurs loyers. »