Un studio locatif ? Oui… mais à quel prix aujourd’hui ! Au delà d’une fiscalité alourdie, de la complexité de la paperasserie, des charges (gros travaux ou entretien), des risques d’impayés, de la lenteur de la justice, il faut également, compter avec le turn-over des occupants. Ces périodes « d’entre deux » inhérentes aux petites surfaces génèrent une vacance qui, ajoutée aux pressions précédentes altèrent la rentabilité finale du placement. Pour s’en assurer, prenez une calculette. N’oubliez rien, même votre temps. Et sans doute vous retournerez alors, votre veste d’épargnant vers l’option 3: les SCPI. Plus souple et moins onéreux que l’acquisition d’un bien en direct, leurs fonctionnements reposent sur la souscription de parts qui serviront à financer l’achat puis la location de toutes sortes d’actifs immobiliers souvent professionnels (bureau, commerce, hôtels, entrepôts, cliniques etc).
Si leur rendement a eu tendance à s’effriter ces dernières années -au même titre que les biens en direct- les SCPI ont néanmoins procuré en 2017 une rentabilité de 4,45%. Ce sera peut-être un peu moins en 2018, mais à considérer le ratio temps-contrainte-argent elles demeurent encore, le placement le mieux rémunéré pour un investisseur en quête de sécurité et de tranquillité.
Un studio ou des SCPI ?
Pour les épargnants à la recherche de revenus supplémentaires sans mobiliser des sommes importantes, il y a peu d’alternatives.