Une collecte à des niveaux plus raisonnables
La collecte a battu des records ces dernières années (6 Mds € en 2017) et d’après Eric Cosserat « le démarrage de l’année apparaît déjà positif ». Il s’attend encore à un montant important mais « à des niveaux plus raisonnables, normaux ». Ce ralentissement tient notamment à un facteur « saisonnalité qui n’est jamais très favorable en début d’année pour les produits d’épargne ». Au fur et à mesure de l’année, la collecte progresse pour s’accompagner de « fins d’années éloquentes ». Si le gouvernement a refroidi un peu les ardeurs des épargnants fin 2017, les premiers éléments de 2018 montre que « la collecte redémarre ». Les SCPI gardent tout leur intérêt auprès des épargnants.
Des performances toujours attractives
L’immobilier de bureaux distribue plus que le résidentiel. Chez Perial on peut souscrire à partir de 5 000 € ce qui permet d’avoir un accès privilégié à l’immobilier tertiaire, un créneau généralement réservé aux institutionnels. En terme fiscal, les SCPI subissent le même régime que l’immobilier en direct. Mais l’associé bénéficie de montages attrayant comme le démembrement de parts ou le crédit. Ainsi, de nombreux associés ont su tirer parti d’un contexte de taux très favorables pour se doter d’un patrimoine immobilier à moindre coût compte tenu de la déductibilité des intérêts. Difficile d’obtenir un prêt ? Pas tant que cela. Le dirigeant remarque que les banques sont beaucoup plus ouvertes. « Elles sont rentrées dans le système ».
Quant au rendement, il « s’érode mais pour la bonne cause » puisque « nous avons une valorisation du capital issue de l’augmentation des prix de l’immobilier ». Ceux qui ont investi en profitent. Pour les nouveaux associés « on sent une stabilisation des prix avec une moindre valorisation ». Mais le rendement est là. « On a des marges très favorables si on compare par exemple aux fonds en euros qui rapportent 1,5% ». En parallèle, le dirigeant insiste sur « une certaine sécurité du capital » et une nouvelle phase de l’économie qui conduirait à « une possible ré-augmentation des loyers ». Du coup, « le dividende progressera à nouveau ». Il souligne également un changement de la situation locative avec « un marché qui s’inverse au bénéfice des propriétaires ». La reprise économique et les créations d’emplois amènent les entreprises à rechercher des locaux ce qui est « bénéfique pour l’immobilier et donc, pour les SCPI ».
Le thème de la liquidité n’est pas un souci. L’associé peut vendre ses parts « n’importe quand dans un délai de 15 jours ». Cette rapidité des délais s’explique par le fait qu’il y a aujourd’hui plus d’acheteurs que de vendeurs.
PF Grand Paris : un lifting opportuniste
Quant à la stratégie de Périal, Eric Cosserat met en avant la renaissance de la « plus ancienne SCPI du marché » : PF Grand Paris. Auparavant fermée, elle « vivotait ». Maintenant, elle est relancée et « liftée » autour du projet majeur du Grand Paris où les opportunités immobilières sont nombreuses. Le 2 mai, le prix de la part va grimper de 5% à 492 € (vs 469 €). « Les associés présents depuis longtemps sont récompensés ». Pour les nouveaux, ils doivent se dépêcher s’ils veulent encore bénéficier d’un prix très attractif.
Pour en savoir davantage :
SCPI PF Grand Paris
SCPI PFO
SCPI PFO2