Au 1er trimestre 2018, Primovie a collecté 94 M€. Beaucoup, beaucoup moins que la même période de 2017 où la SCPI avait attiré près de 500 M€ de capitaux nouveaux. Malgré tout, c’est une bonne nouvelle pour les associés. Car au-delà d’un montant qui permet de continuer d’étoffer le patrimoine, le niveau raisonnable de la collecte autorise Primonial Reim à être plus sélectif dans ses investissements… et à ne viser que des actifs dédiés à ses secteurs de prédilection : la santé et l’éducation. De ce point de vue le début de l’année est marqué par plusieurs investissements en cliniques et EHPAD en France et en Espagne (145 M€). Par ailleurs, voilà quelque jours la société de gestion a annoncé détenir une exclusivité pour acquérir 50% d’un portefeuille de 71 établissements de santé en Allemagne (valeur de 1,63 Md€) détenu par Medical Propertie. « En attendant la levée des conditions suspensives prévue courant juillet 2018 » et de savoir si cette opération concerne bien Primovie (Primonial souhaite en garder le secret pour le moment) le patrimoine de la SCPI indique un net chamboulement typologique par rapport à la fin de l’exercice 2017. La preuve ? Les actifs dédiés à la santé comptent dorénavant pour 37% en valeur vénale du patrimoine contre 22% fin décembre. Plus intéressant, l’exposition bureaux dégringole à 26,8% quand elle frisait en décembre dernier 43%. Le message est clair. Moins d’argent égale plus de santé !
Du côté de l’activité locative, le taux d’occupation s’inscrit en net baisse (94,3% vs 98,8% fin décembre). Elle résulte principalement de la vacance de l’immeuble Kadence (8 034 m2, Paris 13) livré en décembre dernier et du West Plaza (6 366 m2, Colombes). Du coup, le 1er acompte s’est élevé à 2,3 € en recul de 11,87% par rapport à celui du 1er trimestre 2017 (2,61 €). Reste donc à attendre les effets bénéfiques de la commercialisation de ces grandes surfaces pour que le dividende de Primovie retrouve meilleure mine.
Pour en savoir davantage : SCPI Primovie
