La SCPI présente des fondamentaux sains et solides. Ils lui permettent d’afficher une forte résilience susceptibles d’aborder avec sérénité la crise actuelle.
Euryale AM imagine l’avenir, celui d’ « une forte prise de conscience des populations et des acteurs politiques sur les carences de nos systèmes de santé ». Il s’ensuivrait un changement de paradigme via « plus d’efficacité que vers une poursuite de réduction des coûts ». On aimerait y croire !
En attendant la concrétisation d’un vœu qui passerait par plus d’État ou un rapprochement public-privé, Pierval Santé continue de tracer son sillon… avec confiance. Au delà d’un marché immobilier de la santé porteur, la SCPI met en avant la solidité de ses données financières : une taille significative (1md de capitalisation), un taux d’occupation financier magnifique (99,4%), environ 13 ans de visibilité locative, un endettement modéré (4,21%).
Enfin, la valeur de reconstitution (1047,12€) rapportée au prix de souscription (1000€) fait ressortir une décote de 4,7% ce qui laisse donc à la société de gestion une marge de manœuvre confortable en cas de baisse des prix de l’immobilier.
Par ailleurs, la qualité du patrimoine induit d’éventuelles plus-values qui pourraient venir compenser une baisse du taux de distribution. En tous cas, ce recours ne semble pas pour l’instant d’actualité. Le 20 avril, les demandes de décalage de loyers représentent moins de 4% du montant annuel des revenus annuels de la SCPI.
Du coup, elles ne devraient pas impacter le TDVM 2020 qui devrait rester conforme aux années précédentes (5,05% en 2019). Évidemment « cette situation pourrait bien […] évoluer en fonction de la durée de la crise sanitaire. »