Les établissements de Pierval Santé prennent toute leur part dans la lutte contre le coronavirus. Un regret ? On aimerait en savoir plus au regard d’une communication banale et légère.
Dans un communiqué light d’une vingtaine de lignes, Euryale Asset Management explique souhaiter « maintenir une information explicite ». Mouais ! En termes d’organisation, tout est mis en place en interne et en externe pour répondre aux intérêts des investisseurs, locataires ou fournisseurs.
Sur Pierval Santé, le message est aussi vague qu’apaisant. D’abord, et ce n’est pas une surprise, « il faut s’attendre à ce que le montant de collecte se contracte pendant les prochaines semaines. » Concernant la SCPI, elle détient un patrimoine largement décorrélé de l’économie marchande et dont l’activité ne devrait pas être ralentie par la crise. A l’instar de toutes les SCPI du marché, il est évidemment trop tôt pour mesurer les conséquences.
Mais en n’étant pas investi en bureaux et commerces « beaucoup plus à risque avec des arrêts purs et simples d’activité », la société de gestion estime que « la crise aura peu d’impact » sur Pierval Santé étant entendu que si des locataires pouvaient rencontrer des difficultés temporaires, ils rentreront dans le cadre juridique d’une suspension des loyers et donc, de la possibilité pour eux d’obtenir un délai de paiement de leurs échéances. Bref, pas grand chose à apprendre.
En tout cas, plusieurs aspects militent pour souscrire. Une large dimension thématique des investissements, un marché européen profond et démographiquement porteur. Quant au patrimoine, il présente une granularité intéressante en termes de risque. A la diversification géographique (France 42 %, Zone Euro 58 %) se superposent des activités diverses (clinique, cabinets médicaux, ehpad etc…).
Ensuite, ce sont 95 actifs (375 520 m2)* dont la durée ferme des baux atteint plus de 15 ans. Répartis entre 648 locataires, l’ensemble fait ressortir une surface moyenne de 579 m2 probablement plus facile et rapide à vendre que des immeubles de bureaux gigantesques … en cas de scénario de crise extrême.
* au 31 décembre 2019