La stratégie de gestion a permis d’améliorer la qualité des patrimoines ce qui devrait permettre d’affronter la crise… et de rebondir, ensuite.
Début avril, PF Grand Paris présente un risque faible de défaut de paiement des loyers. Il est vrai aussi que son patrimoine est composé surtout de bureaux (94%) en Île-de-France (82%) l’une des typologies « les plus résilientes face à la crise. 83% des locataires appartiennent à de grandes et moyennes entreprises souvent solides financièrement et donc peu concernées par la possibilité de suspendre leurs loyers. »
PF0 estime que 73% de ses entreprises affichent un risque faible de non paiement des loyers. La répartition du patrimoine fait la part belle aux bureaux (59%). Derrière suivent les commerces (27%) les « actifs d’hospitalité (20%) et 9% des hôtels. »
Si ce dernier créneau pâtit de l’arrêt du tourisme, le message est rassurant dans la mesure où tous les hôtels sont occupés par des acteurs de 1er plan, avec des garanties des maisons mères ce qui offre de fortes garanties pour le paiement des loyers.
Enfin, 22% du portefeuille immobilier est localisé en zone euro où l’impact de la crise peut donc y être différent.
PF02 s’en tire également bien. Outre une dominante bureaux (91%), 83% des entreprises locataires sont solides. La forte exposition aux grandes métropoles européennes (85%) est un atout car nichées sur des marchés dynamiques elles seront les premières à rebondir.
Pour résumer, le patrimoine immobilier des 3 SCPI de Perial sont « modernes, bien entretenus » et sur des localisations porteuses. Les biens qui posaient « problèmes » ont notamment fait l’objet d’arbitrage à l’enseigne des 275 M€ de cessions enregistrées en 2019 et depuis le début de l’année.
En clair, la société de gestion garde confiance autant dans sa capacité à traverser la crise qu’à bénéficier de la dynamique du rebond économique.