De cette étude on retiendra 3 grands enseignements :
– L’investissement locatif permet un complément de revenu pour la retraite
Considéré comme un placement sur et fiable dans la durée pour 1/3 des sondés, l’investissement dans l’immobilier locatif est pour 36% des personnes interrogées un moyen de sécuriser sa retraite par l’apport d’un complément financier (36%).
Un peu plus d’1 Français sur 10 est propriétaire d’un logement qu’il met en location. A terme, 58% des bailleurs envisageraient de revendre cet investissement locatif au moment de la retraite.
Ont-ils pensé aux SCPI ? C’est pourtant un produit simple à comprendre, facile d’accès par son ticket d’entrée ajustable en fonction de ses ressources et surtout, l’associé est débarrassé de toutes les contraintes et paperasseries inhérentes à une location. Pour un sénior, ce sont des arguments de poids !
– 1/3 des Français déménagent lors de leur passage à la retraite
Interrogés sur leur mobilité au moment de leur retraite, 36% des Français répondent envisager un déménagement. Cette projection est « assez fidèle à la réalité puisque 31% des retraités ont effectivement choisi de changer de lieu de résidence ». Cette décision s’explique par la recherche d’un endroit qui « leur est cher » (33%), d’un climat agréable (31%) et dans une moindre mesure, le désir de se rapprocher de ses enfants (19%).
Enfin, le souhait de vivre à l’écart des grandes agglomérations croit avec l’âge. Alors que 33% des Français préfèrent habiter dans une grande ville entre 18 et 24 ans, le chiffre tombe à 14% en ce qui concerne les 65 ans et plus qui préfèrent privilégier les petites villes.
L’occasion d’un déménagement n’est elle pas propice à revoir sa stratégie immobilière ? En particulier, pourquoi ne pas associer l’achat de parts de SCPI et d’une autre résidence principale avec le produit de la vente de son précédent domicile ?
– 2/3 des retraités propriétaires ne souhaitent pas vendre leurs biens
Plutôt mobiles et prêts à quitter leur logement, les français ne sont en revanche pas vendeurs de leurs biens à terme (66%) pour des raisons de transmission aux enfants ou affectives. Les 44% restant ont-ils songé aux SCPI ? Certes, il s’agit d’un placement rationnel, raisonnable, exempt de tout affect mais en contrepartie il est transmissible aux enfants en démembrement ou pas.