Placement : les arnaques financières continuent de pulluler
Les escroqueries aux placements explosent ces derniers mois comme l’atteste une énième mise en garde de l’AMF qui rappelle que toute offre d’investissement doit avoir obtenu son visa pour être autorisée en France. Solution pour que les épargnants évitent ces escroqueries, consulter les listes noires fournies par l’AMF avant d’investir, explique Zoom Invest ou parlez-en avec votre conseiller LINXEA…
Faut-il s’inquiéter de l’avenir des SCPI de bureaux et de commerce ?
L’actualité implique de la prudence, quelle que soit la classe d’actifs. Les SCPI de bureaux et de commerce ont fait preuve d’une impressionnante résilience au regard d’un contexte historiquement difficile. Le rendement moyen des SCPI (4,18 % vs 4,4% en 2019) accuse une baisse très raisonnable. C’est très intéressant de comparer cela au marché actions, qui a évolué comme les montagnes russes, ou aux taux sans risque qui rapportent très peu.
Pour l’investisseur, la clé reste la sélection et la diversification des classes d’actifs. Il y a un attrait croissant aujourd’hui pour certaines thématiques (santé, logistique), mais tourner le dos à l’immobilier professionnel serait une erreur. L’immobilier de commerce et de bureau va devoir se réinventer en fonction des évolutions sociétales. Alexandre Bruney et Gaëtan Lefebvre de construire-sa-retraite.com pour le Courrier Financier.
Paref Gestion revalorise la part de Novapierre Résidentiel
Le nouveau prix qui est passé de 1 467 € à 1 555 € (6%) s’inscrit dans la lignée des performances des 2 années précédentes où la SCPI a affiché 6 % et +6,1 % de performance globale.
Les raisons de cette belle orientation positive résultent d’abord, d’un important travail de développement en 2020. Ainsi le portefeuille de la SCPI s’est enrichi de 11 acquisitions (16,5 m€) à des prix décotés du fait de leur situation locative particulière (VEFA, en nue propriété, loi 48, viager…). Ensuite, c’est la hausse des prix de l’immobilier et la revalorisation progressive des actifs qui retrouvent leur pleine valeur à mesure de l’extinction de leur situation d’occupation. Un effet qui a permis à la valeur du patrimoine de Novapierre Résidentiel de bondir de 12%.
Cerise sur le gâteau, dans le courant de 2021 une distribution potentielle de plus-value de cessions pourrait intervenir. En effet, la SCPI poursuit un important programme d’arbitrages portant sur les adresses les plus anciennes du portefeuille afin de dégager une plus-value optimale tout en atténuant le plus possible l’impôt sur la plus-value immobilière.
PF Grand Paris augmente le prix de la part pour la 4e année consécutive depuis 2018
Fixé à 544€, il s’agit d’une hausse de 2,2% qui s’appuie sur « la détention d’actifs à la qualité intrinsèque et financière éprouvée. » Francilienne depuis son lancement (1966), la SCPI a ré ouvert son capital en 2017 pour recentrer ses investissements sur la dynamique porteuse du Grand Paris, et la construction d’un portefeuille immobilier de qualité de moyennes surfaces. Aujourd’hui, son parc se compose à plus de 90 % de bureaux, principalement dans Paris intra-muros et en première couronne. Mais cette année, un nouveau cap va s’amorcer avec des acquisitions en 2ème couronne parisienne en direction des résidences gérées (seniors et étudiantes). Car ce type d’immeubles bénéficie d’une forte demande en Ile-de-France, et sont souvent loués à des locataires-exploitants de référence sur leur secteur.
Enfin si la SCPI a versé un dividende de 23,5€ (4,53%) en 2020, l’exercice en cours devrait encore satisfaire les associés à en croire les prévisions de Perial AM qui table sur un revenu compris entre 23€ et 24€.
La crise sanitaire ne risque-t-elle pas de modifier en profondeur le marché de l’immobilier de bureau ?
Jean Marc Peter directeur général de Sofidy estime que l’on est aujourd’hui « dans l’émotion et dresser des prévisions pour les années à venir apparaît ambitieux. » Cependant, d’ores et déjà il ne croit pas en la généralisation du télétravail. Certes, l’organisation des entreprises va évoluer en proposant 2 à 3 jours par semaine de travail à distance, mais cela ne réduira pas de moitié le besoin de bureaux ! Plus probablement, les sociétés vont modifier la manière dont elles appréhendent l’espace. Comme c’est déjà le cas depuis 60 ans, avec des bureaux plus vastes, des salles de réunion plus aérées, des lieux d’échange et de détente,…etc. De plus, les Français ne semblent plus si emballés par le télétravail. L’expérience leur a montré les limites du concept. Boursorama
Vendôme Régions acquiert 660m2 de bureaux à Choisy le Roi
Au dernier étage d’un immeuble neuf livré en 2017. Situé, au pied de la gare RER, l’actif bénéficiera dès ce mois ci de l’ouverture des nouvelles stations de la ligne 9 du tramway sur l’axe Nord-Sud de la commune. Enfin, le plateau est intégralement occupé par un locataire unique, le bureau d’études SEMOFI, filiale de SEMOFI Groupe. Norma Capital
Appétit croissant pour l’immobilier alimentaire européen
Le marché européen de l’immobilier d’épicerie est resté résilient face à l’incertitude économique. Les épiceries ont attiré 37% de la consommation totale de détail dans l’UE (27 pays) en 2020. Sans surprise, la résilience du secteur pendant la pandémie a accru l’appétit des investisseurs. Cela a conduit les rendements initiaux nets des stocks de produits d’épicerie de qualité sur les principaux marchés de détail européens à subir une compression continue. Union Investment
Et justement
… Cristal Rente renforce son patrimoine en commerces essentiels
Précisément l’investissement concerne un portefeuille de 5 commerces de pied d’immeuble, situés dans le centre-ville de Romainville (93). Il est composé de commerces de proximité, aux activités résilientes : une moyenne surface alimentaire loué à Franprix, une enseigne bio (La Vie Claire), une boulangerie, un cabinet médical et une agence bancaire (CIC)
