Aestiam Cap Hebergimmo : fluctuat nec mergitur
Pour la SCPI dédiée à l’hébergement, les chiffres sont brutaux car le secteur figure parmi les plus touchés par les mesures sanitaires liées à la pandémie
A l’aube de l’année 2020, tous les clignotants étaient au vert pour un secteur qui tablait pour son développement sur les nouveaux usages de l’intelligence artificielle, une personnalisation plus importante des services pour répondre aux exigences de consommateurs ou encore l’accélération de la transformation digitale.
La fermeture progressive des hôtels, que ce soient les grands groupes ou les structures indépendantes, et les réouvertures de l’été dernier n’ont en général pas résisté au second confinement. Et même si la profession cherche à innover et dessiner une nouvelle offre, compatible avec les contraintes actuelles, il reste à la SCPI à enjamber cette période : trouver des solutions avec ses exploitants tout en défendant les intérêts de ses associés. Le résultat est malheureusement sans appel. Le dividende plonge de 69% ! Il ressort à 3,87€ ( vs 12,48€) soit un taux de distribution de 1,46 % (vs 4,71%). De plus, au vu d’une crise qui dure encore, les experts ont du incorporer une prime de risque corrigeant ainsi, à la baisse, la valeur du patrimoine hôtelier de la SCPI. Concrètement , cela signifie un recul de 5,66% de son prix de souscription: 250€ depuis le 25 janvier contre 265€ auparavant
Les perspectives. Pas de panique. Outre la résilience de cette industrie Aestiam Cap’Hébergimmo sortira de cette passe difficile. D’abord, par des investissements intéressants qui se présentent aujourd’hui. Ensuite, parce qu’elle table sur un « revenge tourism », une réaction compensatoire qui pourrait conduire après un sevrage forcé de déplacements à une reprise plus forte de séminaires afin de recréer le climat nécessaire à une remotivation de leurs collaborateurs. On veut y croire !