8 Enseignements immobiliers qui orienteront l’avenir des bureaux
1) 67% des salariés souhaitent un mode de travail équilibré entre le bureau et le télétravail. Pour y répondre, 73% des entreprises prévoient de maintenir des modes de travail hybrides à l’avenir.
2) La politique du lieu de travail doit être repensée. Seul 28% des salariés souhaiteraient travailler à distance à temps plein.
3) Des stratégies décentralisées pour attirer des talents. 43% des salariés préfèreraient travailler tous les jours ou très souvent près de chez eux.
4) Les mouvements vers des villes à moindre coûts et offrant une meilleure qualité de vie : 40% des entreprises se penchent sur leurs emplacements et réfléchissent à des stratégies alternatives.
5) 60% des entreprises s’interrogent sur la réduction ou la transformation de leurs locaux.
6) 82% des entreprises privilégieront des immeubles à solutions flexibles sous forme d’espaces de travail et de réunions partagés (coworking).
7) Un lieu de travail réimaginé pour le bien-être. Le flex-office pour des taches individuelles pourrait représenter 50% de l’espace total, les espaces collaboratifs entre 35% et 50%.
8) 63% des entreprises envisagent des technologies connectées ou des applications d’immeubles pour améliorer l’expérience de leurs collaborateurs. CBRE
En 2020, seul 1,2% des emprunteurs sont en CDD
Alors que les conditions d’octroi de crédits se sont durcies, les CDD et autres contrats « hors CDI » ont pâti encore davantage du contexte sanitaire. Chez Vousfinancer, 87 % des emprunteurs étaient en CDI contre 1,2 % en CDD. Un chiffre loin de la réalité du marché du travail en France. Et si au total 12 % des employés en France sont en CDD, ils sont sous représentés parmi les emprunteurs en raison de 2 freins majeurs pour les banques : 85 % des CDD sont signés sur des durées inférieures à 1 mois (57 % en 1998), et 1 CDD sur 5 devient un CDI au bout d’1 an contre 1 sur 2 en 1982.
Lorsqu’il y a 2 emprunteurs, la part d’emprunteurs en CDD monte à 3,2 %, car l’emprunteur principal est souvent en CDI. Les prêts accordés à 2 CDD sont quasiment une exception, puisque juste 0,2 % des emprunteurs sont concernés ! Sandrine Allonier pour Economie Matin
Comment se sont comportées les SCPI de rendement de BNP Paribas REIM France en 2020
En termes de revenu, les effets de la crise sanitaire sont visibles mais supportables ce qui a permis d’honorer les engagements de distribution. La valeur des immeubles devrait être réajustée très modérément. Mais les variations ne sont pas homogènes selon la typologie d’actifs. Les bureaux adaptés aux besoins des utilisateurs très bien situés (QCA parisien) résistent plutôt bien comme les entrepôts logistiques ou certains des commerces en pieds d’immeuble.
Les échanges de parts sur le marché secondaire des SCPI à capital fixe se replient d’environ 40% par rapport à 2019. Mais les prix d’exécution moyens progressent de +0,4% à +8% selon la SCPI. Le nombre de parts en attente fin 2020 représente entre 0,5% et 1,2% du nombre total de parts. Des chiffres très rassurants. Pour les SCPI à capital variable les demandes de retrait se sont réalisées dans les conditions habituelles, les souscriptions ayant été très supérieures aux sorties. Ce constat confirme autant un attentisme chez les acquéreurs potentiels que du sang froid des associés.
Que penser de la communication autour du rendement des SCPI ?
Thomas Laforet responsable du marketing d’Atland Voisin est en désaccord avec la communication aujourd’hui, de certaines SCPI. D’abord, les classements se concentrent quasi uniquement sur les rendements (TDVM). « Une information insuffisante. » Car il est impératif de la relier avec la taille de la SCPI, son ancienneté. Il est nécessaire aussi de préciser si ce rendement inclus, ou pas, des distributions de réserve. D’indiquer si ce rendement est net de fiscalité à l’étranger, ou pas. Ce type d’information requiert donc, un niveau d’analyse bien supérieur à ce que résument de simples tableaux de classement. Pierre Papier
PF Grand Paris et PFO2 s’emparent de 2 immeubles de bureaux au cœur de la Défense
L’entrée de « Village 4 » et « Village 6 » qui représente une surface de 14 500 m2 a mobilisé 147 M€. Après avoir acquis « Village 2 » en 2018, Perial AM détient maintenant 3 immeubles dans le complexe « Les Villages de l’Arche ». Restructuré en 2016 « Village 4 » (7350m2) est loué à Orange. « Village 6 » (8103m2) a fait l’objet d’un plan de rénovation en 2016 et en 2020 Orange en est le principal locataire sur plus de 60% du bâtiment. Les deux actifs sont labellisés BREEAM-IN-USE, niveau Very Good pour « Village 6 » et « Village 4 » et certifié HQE Bâtiments tertiaires niveau Excellent pour « Village 4. »
Fort de l’expérience acquise sur « Village 2 » Stéphane Collange, Directeur des Investissements souhaite « renforcer ce type d’immeubles plébiscités par les utilisateurs en recherche d’une localisation stratégique, au loyer compétitif et à un niveau de charges inférieur à celui des immeubles IGH. » Par ailleurs, la qualité d’un locataire comme Orange permet de sécuriser les revenus locatifs avec une durée des baux de 7 ans ferme moyenne sur les 2 immeubles. »
Foncière des Praticiens anticipe un DVM 2021 de 5,1%
Réservée à l’origine uniquement aux patriciens du groupe Vivalto, la SCPI s’est depuis élargie aux particuliers au vu d’une « profondeur de marché colossale ». Elle est maintenant une SCPI classique avec des ambitions fortes en termes de relance de la collecte et d’acquisitions. 3 nouveaux investissements sont attendus au 1er semestre sur notre thème de prédilection : les maisons de soin et de consultation. Pourquoi ? Pour accompagner une tendance formée par une demande de regroupement des cabinets, un accompagnement des territoires confrontés aux déserts médicaux et une structuration du parcours de soin.
Au-delà d’un statut de fond de partage, la SCPI a engagé une démarche d’obtention du label ISR qui pourrait intervenir avant l ‘été. Steven Perron pour Club Patrimoine
L’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines élue par Vendôme Régions
La SCPI a signé ainsi l’acquisition de 2 immeubles de bureaux totalisant 5 637 mètres carrés pour un montant de 14,8 millions d’€. Ils sont situés au sein de parcs verdoyants « le Parc du Val Saint Quentin » et « le Parc Ariane ». Le 1er est localisé à Voisins-le-Bretonneux (3738m2) est loué à 2 locataires. Le 2ème à Guyancourt qui s’étend sur 1899m2 est occupé par 4 locataires. Depuis le début de l’année, il s’agit du 4ème investissement d’une SCPI qui capitalisait 214,4 millions d’€ fin 2020. Norma Capital
Urban Cœur Commerce : un rendement prévisionnel 2021 en belle hausse
Dotée d’une capitalisation encore modeste (15,5 millions d’€), et de 24 commerces la SCPI a dû, comme ses consœurs actives sur la même typologie, accompagner (report et franchises de loyers) ses locataires afin d’assurer la pérennité de leur activité et une reprise future dans les meilleures conditions. Cet accompagnement a évidemment un impact sur le rendement 2020. En terme annualisé, le DVM atteint 3,4 %. Mais la tendance s’annonce bien meilleure cette année avec une estimation prévisionnelle entre 4,2 et 4,6%.
Pour cause, prochainement, la SCPI devrait procéder à de nouvelles acquisitions conformes à sa politique d’investissement centrée sur le commerce en centre-ville. Pèle mêle, il s’agirait d’un portefeuille d’une dizaine de locaux commerciaux (Toulouse, Nîmes, Bourges, Saint Raphaël) loué majoritairement à des enseignes nationales. Puis, un magasin dans l’ hyper centre-ville d’Albi loué à un opticien. Et enfin, un local dans Colomiers, 2ème commune de l’agglomération Toulousaine qui loué à un centre ophtalmologique disposera d’un bail 9/10 ans.