Investissement vert et durable : quels labels ?
En France, il existe 4 grands labels dédiés à l’investissement responsable. Outre un gage de crédibilité auprès des investisseurs, ils permettent de rapidement identifier les fonds responsables.
Le label ISR : Issu du ministère de l‘économie &des finances et initialement destiné aux actions et obligations, il intègre depuis octobre 2020, des supports immobiliers.
Le label Greenfin (ex TEEC) vient du Ministère de la Transition Écologique Il s’intéresse surtout à l’impact écologique.
Le label Finansol. Contrairement aux labels ISR et Greenfin, il n’est pas gouvernemental. Il distingue les fonds qui investissent dans des entreprises engagées socialement et dans l’environnement.
Le label CIES du Comité Intersyndical de l’Epargne Salariale permet de s’assurer que les fonds proposés dans le cadre de l’épargne salariale intègrent des critères ESG dans leur gestion.
Si ces labels sont différents, ils sont tous concernés par 4 grands axes : l’impact environnemental des sociétés, l’impact social, le capital humain et la gouvernance des entreprises. Enfin, sachez que les fonds peuvent accumuler plusieurs labels, qu’ils soient français, européens, ou internationaux. BFG Capital
Immobilier de santé : un potentiel important mais un marché très contraint.
On ne peut parler d’immobilier de santé au singulier car le secteur regroupe des actifs très divers qui vont de l’établissement de santé aux résidences pour personnes âgées, valides ou en fin de vie (Ehpad). La détention d’actifs de santé dans le portefeuille d’un investisseur présente de nombreux atouts : il s’agit d’un actif contra-cyclique, une très faible vacance locative, l’absence de risque de saisonnalité et des rendements attractifs. Afin de bénéficier d’une belle profondeur de marché, l’investisseur se doit d’avoir une vision paneuropéenne . IEIF
Quel est le top 3 des SCPI santé ?
Le gouvernement a annoncé que le secteur de la santé allait faire l’objet d’un investissement massif dans les années à venir. Une annonce qui devrait attirer des capitaux dans les SCPI spécialisées santé et… « faire gonfler leurs rendements. »
Pierval Santé (Euryale AM) dont le patrimoine est réparti sur 5 pays (France, Allemagne, Irlande, Royaume-Uni et Portugal). Pour l’instant, son DVM 2020 n’est pas connu. Mais il devrait être supérieur à 5 % ce qui justifie amplement sa place dans ce classement des meilleures SCPI de santé.
Primovie (Primonial Reim) poids lourds de l’immobilier de santé avec une capitalisation de près de 3 mds€, la SCPI devrait afficher en 2020 un rendement autour de 4,5%.
La Foncière des Praticiens (Foncière Magellan). Elle est l’une des rares SCPI dont le rendement 2020 est identique à 2019. 5,10 %. La plupart des observateurs s’accordent à penser que cette performance sera maintenue une fois de plus en 2021. Enquête&Débat
2ème actif pour PF Hospitalité Europe au Pays-Bas.
Il s’agit d’un établissement de santé (6000m2, 11m€) en Vefa à Heerlen, une ville d’environ 100 000 habitants dont près d’un tiers a plus de 65 ans. « L’établissement répond à un vrai besoin démographique et territorial et s’inscrit ainsi parfaitement dans la stratégie d’investissement ».
Restructuré et livré en 2021, l’actif sera exploité sur une durée ferme de 15 ans renouvelable 5 ans ce qui procure une longue visibilité des flux locatifs. Enfin, incontournable dans la communication aujourd’hui : la démarche RSE. Elle est bien présente avec un exploitant local reconnu qui a engagé une démarche RSE forte et qui souhaite réduire son empreinte écologique en privilégiant des prestataires responsables ou des énergies propres. Perial AM
SCPI pourquoi un tel succès en 2021 ?
Le marché des SCPI ne cesse de faire preuve de performance. Ce placement, très apprécié par les investisseurs français, triomphe sur de nombreux placements immobiliers présents sur le marché. Les raisons ? Des rendements supérieurs à de nombreux placements, un faible ticket d’entrée, une offre variée avec 175 SCPI de rendement, fiscales ou de plus values, plusieurs méthodes de souscription (comptant, à crédit, en démembrement ou encore via contrat d’assurance vie) ou encore un risque maitrisé et mutualisé. L’écho des Séniors
Primonial REIM : perspectives pour les bureaux en 2021.
La faiblesse des taux de vacance constatée sur une majorité de marchés européens était un point fort. Mais ces bons fondamentaux se sont dégradés. De plus, les faillites et les risques de destruction d’emplois constituent des freins en défaveur de la demande placée.
La maîtrise des livraisons dans les 5 prochaines années restera stratégique pour ne pas créer de déséquilibre (suroffre). Les marchés « core » avec des locataires solides et des baux longs devraient connaître les perspectives les mieux orientées sur la valorisation et la croissance future des loyers alors que les actifs les moins sécurisés pourraient connaître des corrections (emplacements secondaires, vacance importante) ce qui pourrait impacter la capacité de ce marché à délivrer un haut niveau de performance à moyen terme.
Les prix ont continué de progresser dans les métropoles régionales en 2020. Malgré d’importantes disparités, l’immobilier ne connait pas la crise partout, en atteste les chiffres d’une étude de la FNAIM. Les prix se sont maintenus en 2020 et ont même continué à progresser. Exemple, des métropoles comme Rennes, Nîmes, Nantes et Montpellier qui ont connu un bond de leurs prix, respectivement de 7,4%, 6,2%, 5% et 4,5%.
Interpierre France rentre le « Longchamps » pour près de 22 m d’€.
Situé à Marseille (10ème) au cœur d’un quartier mixte résidentiel, de bureau et commerce, l’actif a été livré en 2009 et s’étend sur 8 800m². Il présente un très bon taux d’occupation (94%) avec des locataires de qualité, dont les principaux sont affiliés à l’Etat sur des durées résiduelles de bail longues. Cette acquisition « majeure » complète le patrimoine de la SCPI qui atteint ainsi un volume sous gestion de 175M€. De plus, elle renforce une présence dans des régions dynamiques afin de constituer un portefeuille immobilier de qualité et de créer de la valeur sur le long terme. » Paref Gestion
Se focaliser sur une éventuelle baisse de la valeur des parts est une erreur fondamentale.
Car si elle intervenait, elle ne dépassera pas, en moyenne, quelques pourcents. De plus, l’investissement en SCPI se mesure sur le long terme. Dans 10 ou 15 ans, l’impact de cette baisse éventuelle sera totalement gommé. Ensuite, si la valeur des parts venait à baisser, c’est parce que le marché immobilier sous-jacent serait lui aussi en baisse. Ce qui, pour les professionnels, signifie des opportunités d’investissement créatrices de performances sur le long terme. Pierre Papier