Le marché de l’immobilier tertiaire reste plus rationnel que celui de l’immobilier d’habitation.
« Oui et non. » pour David Seksig le directeur des fonds grand public de Périal l’épargne immobilière.
Une des données essentielles à étudier est la prime de risque* attendue par les investisseurs en immobilier d’entreprise. Pour le moment, elle évolue sur des niveaux historiquement élevés ce qui contribue, dans un marché tiré par des liquidités abondantes, au succès de l’immobilier.
Constatant des signes de reprise économique qui pourraient entrainer une hausse des taux, le spécialiste estime que « cela n’a rien d’une fatalité ! Bien au contraire ». Car une remontée des taux conjuguée à une croissance économique pourraient « totalement » profiter aux loyers qui progresseraient alors, en raison de la demande en surfaces des entreprises. Du coup, un transfert de valeur entre capitalisation (appréciation du capital immobilier) et distribution (revenus générés par les loyers) pourrait intervenir notamment du côté des immeubles les mieux situés et les mieux entretenus. Par ailleurs, David Seksig ne manque pas de rappeler que l’immobilier protège naturellement de l’inflation par le simple mécanisme de l’indexation des loyers.
Pour sa part, Yann Guivarc’h directeur général de Périal souligne un changement de l’environnement du travail sans oublier une dimension sociétale et environnementale croissante. Autant de facteurs compris et intégrés dans le patrimoine des SCPI de Périal. Leurs patrimoines composés d’immeubles « bien localisés » se développent sur « des marchés solides et de grande qualité » ce qui devrait permettre à « nos SCPI de rester performantes » en cas de hausse des taux.
*dans le cas de l’immobilier, la prime de risque mesure l’écart son de rendement et celui d’un placement sans risque comme l’OAT