Si l’année 2022 a été une année exceptionnelle pour le nombre de ventes réalisées – et la meilleure année depuis 20 ans – 2023 risque d’être totalement différente.
En avant-première de sa conférence de presse du 11 janvier prochain la FNAIM a diffusé quelques informations sur ce que pourrait être le marché immobilier 2023.
La conjoncture immobilière 2023 devra probablement compter avec les termes « turbulences et incertitudes » : Après un début d’année 2022 florissant, la dynamique du marché immobilier résidentiel semble légèrement marquer le pas depuis l’automne 2022. Cette tendance devrait s’accentuer en 2023. Les intentions d’achats pourraient être contrariées par les difficultés d’accès aux crédits immobiliers.
Inflation et taux élevés freinent les transactions
L’effet de l’inflation (5,9% sur un an glissant) et les difficultés croissantes dans l’accès aux crédits immobiliers se font clairement ressentir sur le nombre de transactions.
« Les taux d’intérêt devraient poursuivre leur progression au moins jusqu’au printemps. Cette évolution sera déterminante pour le marché immobilier en 2023 et devrait conduire à une baisse des volumes de ventes dans l’année à venir, volumes qui devraient ainsi recouvrer leur niveau de l’automne 2020 » estime la FNAIM.
Entre accalmie et rattrapage selon les zones géographiques
Si le scénario 2022 se renouvelle en 2023, les prix devraient avoir tendance à s’éroder dans les grandes villes, tandis que dans les villes de taille moyenne qui jusqu’à présent ne connaissaient pas une forte activité immobilière, les prix pourraient connaître une sorte de rattrapage.