Dans quelques jours (le 3 août), la jeune sœur d’Immorente, Immorente 2 clôturera sa 6ème augmentation de capital. Lancée en septembre dernier pour un montant initial de 14,9 M€ l’opération était déjà à moitié souscrite à la fin du 1er trimestre (51%). Il reste donc peu de temps aux épargnants intéressés pour souscrire dans une SCPI orientée sur une valorisation « régulière du prix de la part associée à une politique de distribution de dividendes moins élevée que la moyenne du secteur ». Précisément comment la performance se ventile-t-elle depuis le lancement de la SCPI en juillet 2011 ? Primo, pour son 1er exercice plein (2012), le dividende a atteint 6,6€. Depuis, Immorente 2 a stabilisé son revenu à 8,4€. Et en 2018, les prévisions tablent une fois encore et pour la 6ème année consécutive sur un montant identique (8,4€).
En ce qui concerne la part, les promesses de Sofidy sont respectées. Le prix a progressé pratiquement tous les ans : 250€ (2012) puis 255€ (2013, 2014), 265€ (2015), 274€ (2016) et 282€ en 2017 soit une hausse de 12,8% en 6 ans.
Au final, Immorente 2 a extériorisé l’année dernière un taux de distribution de 2,98%. Dans la logique d’une philosophie écartant « le rendement immédiat », ce score est inférieur à la moyenne 2017 de la catégorie commerce (4,56%). En revanche, à plus long terme, le TRI (taux de rendement interne) donne l’avantage à Immorente 2. Il s’élève à 5,45% sur 5 ans quand les autres SCPI sur le même créneau tournent en moyenne à 4,7%.
Bref, en souscrivant à l’augmentation de capital d’Immorente 2, (le prix de souscription de la part est fixé à 290 €), c’est faire le choix de favoriser une approche plus « capitalistique » que distributive… sachant que la SCPI dispose d’un trésor en cas d’aléas : un report à nouveau très confortable (9,02€) représentant plus d’un an de revenu… Rassurant !