Le 1er trimestre d’Epargne Foncière montre un léger fléchissement de la collecte. A savoir 43M€ en net contre 70M€ un an plus tôt. Néanmoins, la SCPI va de l’avant en signant sa 1ère acquisition de l’année. Et pas n’importe laquelle ! Il s’agit de l’immeuble de bureaux situés juste au dessus de la fameuse brasserie « La Coupole » (5441m2, 61.1M€) boulevard du Montparnasse à Paris. Parallèlement, menée par l’idée de moderniser son patrimoine, la SCPI s’est délestée de 3 actifs. Ce sont des bureaux en province et de petites surfaces. Précisément à Limonest (1811m2, 2,52M€) et Metz (799m2, 611k€, 553m2, 444k€).
Entrées et sorties n’ont pas modifié le profil de la SCPI. Elle demeure largement centrée sur les bureaux (77,3% de l’actif). Et Paris (30,9%) comme l’Ile de France (36,3%) restent son territoire privilégié de « chasse » immobilière.
L’activité d’une SCPI ne se cantonne pas seulement à des arbitrages. Elle doit également assurer la gestion locative. A première vue, les données du 1er trimestre se révèlent assez décevantes avec un taux d’occupation financier de 88,2% (vs 89,4% fin décembre). La raison de ce recul est bien connue des professionnels. Elle provient des mesures d’accompagnement commercial (franchises ponctuelles de loyers) « habituellement importantes » en début de chaque année. Pas de crainte donc à avoir pour le moment. La Française AM précise en effet, un montant des franchises de 1,9 M€ ce qui « représente 5,7 % du taux d’occupation financier ». Bref, une fois les périodes de franchises terminées, l’indicateur clé de la performance locative peut afficher une bien meilleure allure !
Sur la question du revenu, Epargne Foncière a distribué un 1er acompte de 8,91€. Ce montant identique rapport à celui du 1er trimestre 2017 va dans le sens d’un résultat 2018, assez comparable à celui de l’année dernière. Tant mieux !
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