La maitrise sa collecte permet à la SCPI de garder le contrôle de ses investissements.
Au-delà d’une commission de souscriptions dégressives selon le nombre de parts achetées (entre 7 et 10% TTC) Cristal Rente persiste… et signe dans sa quête différenciante sur le créneau des commerces.
Pour cause, une étude récente de la Fédération de la Promotion du Commerce Spécialisé (Procos) pointe une situation « contrastée ».
D’un côté, les secteurs qui oeuvrent sur l’équipement de la personne et du textile rencontrent des difficultés avec une baisse significative de leurs chiffres d’affaires (-5,3%). De l’autre, ceux de l’équipement de la maison et du sport-loisirs s’en sortent et résistent mieux en maintenant leur niveau d’activité. De quoi rassurer les épargnants de la SCPI car c’est là même qu’elle « tend à renforcer ses positions ».
La preuve ? Elle vient de compléter son patrimoine avec 3 nouveaux magasins Jardiland ce qui porte à 8 le nombre de ses actifs sous cette enseigne. Quant au risque e-commerce et sans le minimiser, il est « évident qu’un équilibre s’établira » explique Inter Gestion. Mieux, pour certaines activités « le net peut être un vecteur de flux supplémentaire vers le physique ».
Pour l’heure la confiance dirige la gestion de Cristal Rente. Outre, la revalorisation en juillet du prix de souscription (+2,27%, 1080 €) afin de refléter la prise de valeur de son patrimoine, la SCPI fait de sa taille un argument qualitatif. Capitalisant quelques 100M€ avec un objectif de 300M€ d’ici 2020, elle n’est « ni big, ni small. » Et transformer la collecte en investissements tout en négociant dans de bonnes conditions est une tâche d’autant moins ardue que les flux de nouveaux capitaux sont contrôlés.
Enfin, la solidité du taux d’occupation financier (98,32% fin juin) crédibilise le créneau défensif déployé au sein de la stratégie immobilière. Résultat, Cristal Rente a pu maintenir un rendement supérieur à 5% depuis sa création (avril 2011).