L’immobilier d’entreprise se porte bien en Europe. Très bien même, si l’on en croit les chiffres publiés par BNP Paribas Real Estate, à l’occasion du MIPIM. Bref, « tout porte à croire que 2018 devrait être l’année des SCPI européennes » estime Perial.
Très actif, le marché locatif européen des bureaux a connu en 2017 sa meilleure performance depuis 10 ans. Cette vitalité s’observe pratiquement dans toutes les grandes villes d’Europe et en particulier en Allemagne. La forte demande en bureaux y a fait reculer la vacance. Et par ricochet, les loyers et les valeurs vénales ont grimpé. Ce « cercle vertueux dans lequel les grandes villes allemandes sont entrées avec vigueur en 2017, offre une configuration idéale pour les investisseurs ».
De mieux en mieux renseignés, les épargnants sont chaque année plus nombreux à investir dans des SCPI qui vont capter une partie de leur croissance chez nos voisins européens. Reste qu’investir directement sur ce marché est compliqué voir dangereux pour un particulier. C’est pourquoi le plus simple est de miser sur des SCPI spécialisées ou diversifiées sur l’Europe. Aucune prise de tête. En revanche beaucoup d’avantages. A l’image des SCPI orientées exclusivement vers la France, ces produits offrent un ticket d’entrée accessible, une répartition du risque locatif, un revenu régulier. Surtout, elles sont l’occasion « de bénéficier de l’expertise des professionnels de l’immobilier du pays » afin de diversifier géographiquement ses investissements en toute sérénité. Autre atout, l’épargnant « profite à plein des décalages qui peuvent exister entre les cycles économiques des pays en Europe ». En Allemagne par exemple, la performance est aussi dopée « grâce à un couple rendement/risque meilleur qu’en France, du fait notamment de la durée plus longue et de la souplesse des baux commerciaux » explique Périal.
Enfin, même si le traitement fiscal dépend de chaque situation individuelle la fiscalité s’avère bien plus avantageuse sur les revenus fonciers en raison de l’écart d’imposition entre les pays européens et de certaines conventions bilatérales évitant les doubles impositions.
Exemple*
Situation d’un foyer fiscal de 2 parts disposant de 100000€ de revenus et investissant 50000€ dans 2 SCPI (TDVM équivalent), l’une détenant 100 % d’actifs français, l’autre détenant 100 % d’actifs allemands.
SCPI | DVM 2017 avant impôts | DVM 2017 après impôts |
Investie 100 % en France | 4,44% | 2.34% |
Investie 100 % en Allemagne | 4,44% | 3.89% |
*Source : La Française
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