Durant de nombreuses années, la fiscalité avait de quoi rebuter les investisseurs en cryptomonnaies. Longtemps considéré comme un actif indésirable et occulte, sans réelle légitimité, le bitcoin dépasse aujourd’hui les 1 000 milliards de dollars de valeur totale.
Entre 2010 et 2021, le cours de la première cryptomonnaie de la planète a été multiplié par plus de 100 000. L’époque où vous pouviez vous procurer 3 bitcoins pour la modique somme de 1 € est toutefois révolue.
Laissant rêveurs ses contradicteurs d’antan, à plus de 50 000 dollars l’unité, même les institutionnels se lancent dans la course, à la lueur de fonds d’investissement tels que BlackRock.
Souvent attirés par l’engouement et le gain exponentiel à la clef, les investisseurs se ruent de plus en plus sur ce type d’actifs ayant le vent en poupe.
Il demeure toutefois une question importante que beaucoup se posent au moment d’investir sur le marché des cryptomonnaies, celle de la fiscalité.
Comment sont taxés les actifs numériques ?
Depuis le projet de loi de finance de 2019, la fiscalité sur les cryptomonnaies a changé.
Avant cette date, ces monnaies étaient considérées comme des biens-meubles et donc taxées à 36,2% sur les bénéfices réalisés.
Mais depuis 2 ans, les cryptomonnaies, au premier rang desquelles figure le bitcoin, sont devenues des actifs financiers comme les autres et sont soumises aux mêmes règles.
La « flat-tax » régie donc désormais les investissements en devises numériques si bien que les gains sont imposables à hauteur de 30% (12,8% d’impôts et 17,2% de prélèvements sociaux) et doivent être intégrés à leur déclaration de revenus.
C’est devenu une obligation légale pour les Français de déclarer leurs gains en cryptomonnaie dans le calcul de l’impôt sur le revenu.
Pas de stress, vos investissements sur le bitcoin, bien au chaud sous leur clef Ledger, sont logés à la même enseigne que votre jeune compte-titres !
Un risque à intégrer…
Si la flambée des actifs sur les cryptomonnaies a de quoi faire rêver, il faut bien avoir en tête que ce marché peut être extrêmement fluctuant.
Il n’est pas rare de voir des variations à deux chiffres plusieurs fois dans la même semaine voire dans la même journée sur les actifs numériques. Si l’on retrace l’historique récent du bitcoin, il était parvenu à casser tous les plafonds en frôlant les 20 000 dollars en décembre 2017.
Mais il avait par la suite perdu jusqu’à 80 % de sa valeur et n’a franchi ce seuil de 20 000 dollars que 3 ans plus tard en décembre 2020. Après avoir touché le ciel en 2021, on peut légitimement s’interroger sur une correction importante du marché. L’avenir nous le dira…