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Cases à cocher

Déclaration 2025 : cochez les bonnes cases

La saison fiscale est lancée, et avec elle son lot de questions : comment déclarer un rachat d’assurance-vie ? Vos revenus de SCPI en direct ? Vos versements sur un PER ? Quelles cases remplir, quels pièges éviter, quelles nouveautés 2025 prendre en compte ?
Linxea vous guide, case par case, pour une déclaration sans faute.

💡Rachats d’assurance-vie : bien déclarer vos retraits 

Avant tout, bonne nouvelle : si vous n’avez fait aucun rachat en 2024, vous n’avez rien à déclarer concernant vos contrats d’assurance-vie. Tant que vous ne retirez pas d’argent, les gains capitalisés ne sont pas imposés à l’IR​ (mais ils subissent quand même les prélèvements sociaux de 17,2% le moment venu​).

En revanche, en cas de rachat (partiel ou total) en 2024, il faut déclarer la part d’intérêts dans les sommes retirées. Rassurez-vous, votre assureur vous envoie normalement un IFU (Imprimé Fiscal Unique) récapitulant les montants à reporter et ces montants sont préremplis sur votre déclaration​. Vérifiez bien ces cases et corrigez si besoin, surtout si vous avez plusieurs contrats.

Rappel fiscalité de l’assurance vie : les produits de vos contrats d’assurance-vie sont imposés seulement lors des retraits​. Deux cas se présentent suivant l’ancienneté du contrat :

Contrats de moins de 8 ans

Les gains retirés sont imposables sans abattement. Ils sont en principe soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 12,8% (+17,2% sociaux) dès le retrait​. Sur la déclaration, ces intérêts apparaissent en revenus mobiliers imposables sans abattement (case 2TS normalement)​.

Vous avez toutefois la possibilité d’opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu en cochant la case 2OP (option globale pour soumettre les revenus du capital au barème)​ – une option à envisager si votre tranche d’imposition est inférieure à 12,8%.

Dans ce cas, les gains seront taxés au taux de votre tranche et le PFU déjà prélevé servira de crédit d’impôt restituable​.

Contrats de 8 ans et plus

Vous bénéficiez d’un abattement annuel de 4 600 € sur les intérêts (9 200 € pour un couple soumis à imposition commune)​. Concrètement, les premiers 4 600/9 200 € d’intérêts retirés dans l’année ne sont pas taxés. Les intérêts au-delà de cet abattement sont imposés soit au PFU (7,5% au lieu de 12,8% si primes ≤ 150 000 €) soit, sur option, au barème​.

Sur la déclaration, deux cases importantes : les intérêts de contrats de plus de 8 ans figurent en revenus ouvrant droit à abattement (case 2CH ou 2DH suivant le type de prélèvement)​, et les éventuels prélèvements forfaitaires déjà effectués apparaissent case 2CK (crédit d’impôt)​. Ici encore, la case 2OP peut être cochée pour tout intégrer au barème si c’est plus favorable.

En résumé : assurez-vous que tous vos gains d’assurance-vie retirés en 2024 sont bien déclarés dans les cases 2TS/2CH (selon l’âge du contrat)​, après abattement le cas échéant, et que les prélèvements non libératoires sont reportés en 2CK pour éviter une double imposition​. Un chouïa technique mais facile. Ouf 😅!

🏢 Revenus des SCPI en direct : dans quelles cases les déclarer 

Vous détenez des parts de SCPI en direct (hors assurance-vie et PER) ?  Les revenus des SCPI sont assimilés à des revenus fonciers (locations non meublées) et doivent être déclarés chaque année​. Deux régimes fiscaux possibles.

Micro-foncier

Si le total de vos revenus fonciers bruts (SCPI + autres loyers éventuels) ne dépasse pas 15 000 € et que vous possédez au moins un bien immobilier loué nu en direct, alors le régime micro-foncier s’applique de plein droit​. Vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 30% sur ces revenus.

Concrètement, il vous suffit de reporter le montant brut de vos revenus fonciers dans la case 4BE de la déclaration principale (formulaire 2042) – l’abattement de 30% sera calculé automatiquement​.

A noter : si vous ne détenez que des parts de SCPI sans aucun bien immobilier locatif en direct, vous ne remplissez pas la condition du micro-foncier​. Dans ce cas, pas le choix, vous relevez du régime réel.

Régime réel

Au-delà de 15 000 € de loyers bruts, ou si vous choisissez explicitement le réel (ou y êtes contraint parce que uniquement des SCPI), vous devez déclarer le détail des revenus et charges. Cela se passe via le formulaire Annexe n°2044.

Votre société de gestion de SCPI vous aura envoyé un relevé fiscal détaillé indiquant le revenu brut, les charges, etc., à reporter. Après avoir rempli la 2044 (ou 2044 spéciale selon les cas particuliers), vous reportez le résultat net foncier dans la déclaration principale.

Les cases principales à renseigner : 4BA pour le total de vos revenus fonciers imposables (nettes après charges)​, et si vos SCPI ont investi à l’étranger, la part de revenus étrangers à crédit d’impôt ira en 4BL (et case 8TK plus loin, pour générer le crédit d’impôt égal à l’impôt français)​.

Par exemple, si une SCPI vous verse des revenus d’immeubles en Allemagne, ceux-ci seront imposés en France mais ouvrent droit à un crédit d’impôt équivalent, pour éviter la double imposition (vérifiez bien le report en 4BL/8TK le cas échéant).

Enfin, les revenus fonciers, qu’ils soient au micro ou au réel, supportent également les 17,2% de prélèvements sociaux (CSG/CRDS).

Astuce Linxea : Le régime micro-foncier est simple et avantageux (30% d’abattement) si vos charges réelles sont faibles. Toutefois, n’oubliez pas qu’il n’est accessible que si vous détenez un bien locatif en direct (par ex. un studio que vous louez) en plus de vos SCPI​. Beaucoup d’épargnants qui n’ont que des SCPI passent d’office au régime réel, certes plus complexe, mais permettant de déduire les charges effectives (frais de gestion de la SCPI, intérêts d’emprunt de la SCPI s’il y en a, etc.).

Dans tous les cas, utilisez bien le relevé fiscal de la SCPI : il vous indique exactement où inscrire chaque montant. Au moindre doute, reportez-vous à la notice 2044 des impôts ou aux ressources officielles indiquées en fin d’article.

💸 Versements sur un PER : profitez de la déduction 

Le Plan Épargne Retraite (PER) a le vent en poupe, et pour cause : il permet de préparer vos vieux jours tout en réduisant vos impôts. Si vous avez effectué des versements volontaires sur un PER en 2024, vous pouvez les déduire de votre revenu imposable (dans la limite d’un plafond calculé en fonction de vos revenus). Attention, cette déduction n’est pas automatique : il faut bien penser à déclarer vos versements dans la bonne rubrique pour en bénéficier.

Sur la déclaration de revenus, rendez-vous à la section « Charges déductibles – épargne retraite ». C’est ici que vous inscrirez le total de vos versements 2024 sur PER. Les cases prévues sont : 6NS (versements du déclarant 1), 6NT (déclarant 2, si déclaration commune) et 6NU (versements pour le conjoint éventuel ou autres, le cas échéant)​. En général, l’organisme gestionnaire du PER a dû vous envoyer un IFU indiquant ce montant déductible. Vérifiez bien que tout y est.

Gardez en tête que les versements sont déductibles dans la limite d’un plafond. Ce plafond annuel personnalisé figure sur votre avis d’impôt 2024 (revenus 2023) et est rappelé dans la déclaration (cases 6PS pour vous, 6PT pour votre conjoint)​.

Le plafond de déduction correspond à 10% de vos revenus pro (N-1) avec des planchers/plafonds, éventuellement cumulable avec le plafond non utilisé des 3 années précédentes​. Bonne nouvelle, si vous n’avez pas utilisé tout votre plafond précédemment, la partie inutilisée se reporte automatiquement et majore votre plafond actuel​. Et si vous êtes en couple, vous avez la possibilité de mutualiser vos deux plafonds en cochant la case 6QR​– pratique si l’un d’entre vous n’a pas cotisé mais veut faire profiter l’autre de son plafond inutilisé.

Un cas à part : les indépendants avec un PER Madelin (ou PER TNS)

Si vous êtes travailleur indépendant (professions libérales, commerçant, artisan…), vous avez peut-être souscrit un PER dans le cadre de votre activité professionnelle. On parle alors de PER Madelin ou PER TNS : c’est un PER individuel, mais qui remplace l’ancien contrat Madelin retraite.

Dans ce cas, attention : les cotisations que vous versez sont déjà déduites directement dans votre déclaration professionnelle (formulaire 2031 ou 2035).

👉 Il ne faut donc pas les reporter dans les cases 6NS/6NT/6NU de la déclaration d’impôt sur le revenu, sinon vous les déduiriez deux fois.

Ce que vous devez faire : Indiquez simplement vos versements à titre informatif en case 6OS (déclarant 1) ou 6OT (déclarant 2). Cela n’impacte pas votre impôt cette année, mais permet à l’administration de suivre vos droits à déduction retraite.

🧍‍♀️ Pour les autres épargnants (salariés, retraités, etc.), le PER est plus simple : les versements déductibles sont à déclarer en 6NS/6NT/6NU, et seront directement retranchés du revenu imposable.

🌸 Zoom sur les nouveautés fiscales du printemps 2025 

Chaque nouvelle saison fiscale apporte son lot de changements. Que nous réserve le cru 2025 pour la déclaration des revenus 2024 ?

Barème de l’impôt 2025 : tranches et calcul de votre impôt sur le revenu

Les tranches d’imposition ont été revalorisées de +1,8% pour tenir compte de l’inflation​. Cela signifie que les seuils de chaque tranche augmentent un peu, ce qui est plutôt une bonne nouvelle (on peut gagner un tout petit peu plus sans changer de tranche).

Le barème applicable aux revenus 2024 est donc le suivant :

  • 0% jusqu’à 11 497 €
  • 11% de 11 498 € à 29 315 €
  • 30% de 29 316 € à 83 823 €
  • 41% de 83 824 € à 180 294 €
  • 45% au-delà​

À titre de comparaison, l’an dernier le seuil de la tranche à 30% était vers 80 000 € – il grimpe à ~83 800 € cette année. Certes, la revalorisation est un peu moindre que ce qui était envisagé initialement (1,8% au lieu de 2%)​, mais on prend 😉.

Simulateur impôt : vérifiez votre situation en quelques clics

Ce n’est pas une nouveauté fiscale mais c’est un passage obligé. Avant de valider votre déclaration, un bon réflexe consiste à vérifier le montant de votre impôt avec le simulateur officiel. Cela permet de repérer d’éventuelles erreurs (case oubliée, montant mal prérempli, crédit d’impôt manquant…) ou de tester différentes options (comme l’imposition au barème vs le PFU).

👉 Rendez-vous sur le simulateur impôt de l’administration fiscale.

Vous pourrez choisir entre deux modes :

  • Simulateur simplifié : pour les revenus classiques (salaires, pensions, etc.)
  • Simulateur complet : pour les revenus plus complexes (fonciers, plus-values, indépendants, etc.)

Astuce Linxea : Le simulateur officiel est aussi utile pour anticiper l’effet d’un rachat d’assurance-vie, d’un crédit d’impôt à venir, ou d’un versement sur un PER.

Mais pour aller plus loin, testez directement notre simulateur fiscal PER qui vous indique l’économie d’impôt que vous pourriez réaliser grâce à un versement en 2025.

Un bon moyen d’ajuster votre stratégie retraite avant de finaliser votre déclaration !

Calendrier déclaratif : notez bien les dates limites des impôts 2025 !

Pour les aficionados du papier (formulaire postal), la deadline est fixée au mardi 20 mai 2025 (cachet de La Poste faisant foi)​. Pour les déclarations en ligne (via impots.gouv.fr), c’est échelonné par département de résidence :

  • Dépts 1 à 19 : jusqu’au 22 mai 2025 minuit​
  • Dépts 20 à 54 : jusqu’au 28 mai 2025
  • Dépts 55 à 974/976 (y compris Outre-mer) : jusqu’au 5 juin 2025​.

Ne vous faites pas avoir par le décalage des zones ! Chaque année, des retardataires se font piéger. Et retenez que la campagne a débuté le 10 avril et se termine donc début juin au plus tard pour tout le monde.

Prélèvement à la source : taux individualisé par défaut pour les couples

À partir du 1er septembre 2025, les couples mariés ou pacsés soumis à imposition commune verront s’appliquer un taux de prélèvement à la source individualisé par défaut, calculé selon les revenus propres de chaque conjoint.

Jusqu’ici, un taux commun était appliqué automatiquement, sauf demande contraire. Ce changement vise à mieux répartir l’impôt entre les deux membres du foyer, notamment en cas d’écart de revenus.

Les couples qui souhaitent conserver un taux commun peuvent toujours en faire la demande via leur espace personnel sur impots.gouv.fr.

À noter : le taux individualisé ne modifie pas le calcul global de l’impôt, seulement la manière dont il est réparti entre les deux conjoints.

Case « service à la personne »

Cette année, une petite nouveauté dans le formulaire pourrait vous surprendre. Une nouvelle case fait son apparition pour les bénéficiaires du crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile (CESU, aide ménagère, garde d’enfants, etc.).

En 2025, environ 5 millions de foyers sont concernés par ce crédit de 50% des dépenses. Désormais, il vous est demandé d’indiquer la nature de l’organisme ou de la personne à qui vous avez versé ces dépenses​.

En clair, quand vous déclarerez vos dépenses de services à la personne en case 7DB (pour obtenir le crédit de 50%), il faudra préciser si vous avez employé directement un salarié, fait appel à une association, une entreprise prestataire, etc.

Cela n’affecte pas le montant du crédit, mais fait partie des infos à renseigner.

Ne laissez donc pas cette case vide si vous êtes concerné, sous peine de voir votre crédit d’impôt remis en question.

La loi de finances pour 2025 a prolongé ou ajusté certains dispositifs fiscaux

Par exemple, la réduction d’impôt pour investissement dans les FCPI (fonds communs de placement innovation) passe à 25% des sommes investies, au lieu de 18% auparavant​.

Une aubaine pour ceux qui ont soutenu des startups en 2024 : vous profiterez d’une réduction majorée sur vos impôts.

Le régime temporaire « dons Coluche » (75% de réduction jusqu’à 1000 € de dons) est pérennisé

Ce plafond de 1 000 € avec 75% s’inscrit désormais dans la durée​ (vos dons aux organismes d’aide aux personnes en difficulté, associations contre les violences domestiques ou au patrimoine religieux vous donnent droit à 75% de réduction jusqu’à 1000 €, puis 66% au-delà).

Petit coup de pouce pour l’immobilier neuf : une exonération de droits de donation est instaurée

Elle permet de donner jusqu’à 100 000 € à un enfant/petit-enfant pour financer l’achat d’un logement neuf ou des travaux de rénovation énergétique, sans taxation, à condition que l’argent soit utilisé dans les 6 mois​.

Cette mesure, valable du 15 février 2025 au 31 décembre 2026, vise à stimuler la construction et la rénovation, et peut intéresser les familles envisageant un coup de pouce immobilier.

Les propriétaires en location meublée non professionnelle (LMNP) verront la fiscalité évoluer

Puisque les amortissements pratiqués devront à l’avenir être réintégrés dans le calcul des plus-values en cas de revente (ce qui alourdira l’addition fiscale)​.

Et le malus automobile se durcit avec un barème CO₂ 2025 plus strict dès 113 g/km​. Rien qui ne concerne directement votre déclaration de revenus, mais des infos à connaître.

🔔 Comment déclarer ses impôts 2025 : à ne pas oublier !

Pour finir, voici une check-list des points importants, ces petites choses qu’on oublie parfois en route dans le labyrinthe fiscal :

Relire et vérifier votre déclaration préremplie

Ne faites pas une confiance aveugle au formulaire ! Comparez les montants indiqués avec vos propres documents (relevés de banque, IFU de vos placements, attestations de votre employeur, etc.)​. Une erreur de transcription est vite arrivée, mieux vaut la corriger maintenant qu’expliquer plus tard aux impôts.

Intérêts, dividendes : option barème ou PFU ?

Si vous avez perçu des intérêts (livrets, obligations) ou dividendes, rappelez-vous que le PFU (flat tax 30%) a été prélevé à la source. Par défaut, ces revenus ne modifieront pas votre impôt final… sauf si vous choisissez l’imposition au barème.

Qui a intérêt à cocher la case 2OP ?

Cochez la case 2OP pour opter pour le barème globalement sur tous vos revenus de capitaux mobiliers​ si cela vous avantage (typiquement, foyers faiblement imposés). À l’inverse, ne cochez pas si le PFU vous coûte moins cher. Faites vos calculs ou utilisez le simulateur officiel (voir plus haut) pour trancher.

Crédits d’impôt et réductions

Pensez à déclarer toutes vos dépenses éligibles : dons aux œuvres (case 7UD et suivantes, 75% ou 66% selon le cas), dépenses de transition énergétique (si éligibles à un crédit d’impôt résiduel), frais de garde d’enfants, emploi à domicile, etc.

Même si certains dispositifs sont contemporains (ex: avance immédiate CESU), mentionnez-les dans la déclaration pour validation. Et conservez précieusement vos justificatifs (reçus de dons, factures de nounou, attestations de l’entreprise de services à la personne…) en cas de contrôle.

Cases « oubliées » qu’il serait dommage d’omettre

Quelques exemples en vrac :

  • La case 2CK pour les acomptes d’impôt déjà prélevés sur vos retraits d’assurance-vie ou intérêts​ (crédit qui viendra diminuer votre impôt dû).
  • Les cases 8TK/8UM pour les revenus étrangers ouvrant droit à un crédit d’impôt (notamment vos SCPI avec revenus hors de France)​.
  • La case 6QR si vous voulez mutualiser vos plafonds épargne-retraite avec votre conjoint​.
  • La case 0XX (ou 8SH/8SI) pour signaler un TEOM non utilisé (trop-perçu de la taxe d’habitation, si on vous en a remboursé en 2024) – eh oui, c’est imposable, il faut le déclarer. Bref, ces petites cases spécifiques ne concernent pas tout le monde, mais si c’est votre cas, ne les oubliez pas.

Annexes et formulaires divers :

N’oubliez pas de joindre les formulaires annexes nécessaires le cas échéant. Par exemple :

  • le formulaire 2044 pour détailler vos revenus fonciers au régime réel (indispensable pour vos SCPI si vous n’êtes pas au micro-foncier)​.
  • Le formulaire 3916 pour déclarer un compte bancaire ouvert à l’étranger, si vous en avez un.
  • Le formulaire 2042-C pour déclarer certains crédits d’impôt ou revenus exceptionnels, etc.

La déclaration en ligne facilite cela en proposant automatiquement les formulaires additionnels selon vos réponses, mais restez vigilant si vous ajoutez manuellement des infos.

Dernier coup d’œil avant envoi

Faites une ultime relecture de l’ensemble de votre déclaration. Assurez-vous que rien ne manque, que les chiffres sont cohérents. Un bon réflexe est d’utiliser le simulateur officiel en parallèle​ : il vous permet de vérifier le résultat attendu.

Si un crédit d’impôt disparaît ou que l’impôt calculé vous semble anormal, c’est peut-être qu’une case a été mal cochée ou un montant oublié. Prenez le temps de tout passer en revue, puis validez.

Une fois votre déclaration envoyée (et l’accusé de réception reçu), vous pourrez souffler 😌… jusqu’à l’avis d’imposition cet été, en espérant une (bonne) surprise en prime !

En vous souhaitant une excellente saison fiscale !

Ressources officielles utiles :

  • Impots.gouv.fr – Votre espace particulier (déclaration en ligne) : Le site officiel pour déclarer en ligne et accéder à tous les formulaires et notices​. Indispensable pour consulter la documentation officielle, les notices (#2041, #2042, #2044, etc.) et utiliser le simulateur de calcul 2025​.
  • Impots.gouv.fr – Fiscalité de l’assurance-vie : Fiche pratique sur l’imposition des retraits d’assurance-vie (abattement après 8 ans, taux forfaitaires…)​. À consulter pour les détails complets du calcul des intérêts imposables.
  • Service-Public.fr – Impôt sur le revenu : Portail d’information publique regroupant de nombreuses fiches utiles (par ex. “Revenus locatifs – location non meublée”, “Déduction des cotisations épargne retraite”, etc.). Par exemple, la fiche sur le régime micro-foncier précise les conditions (plafond 15 000 € et au moins un bien loué nu)​

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