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Courrier

Les contraintes de versement en assurance-vie : pas de panique !

Question de l’une de nos clientes : “Mon assurance-vie m’empêche de verser sur le fonds en euros ! Ou plutôt, elle me force à verser une partie de mon épargne sur des unités de compte… Ça m’embête car c’est risqué. Que faire ?”

La réponse de Linxea

En effet, depuis 2019, de plus en plus d’assureurs demandent à leur clients de ventiler leurs versements entre fonds en euros et unités de compte, ces dernières n’étant pas garanties en capital.

Malgré son taux faible dans l’absolu, le fonds en euros reste très intéressant comparé aux autres placements sans risque. Peut-être même un peu trop. Et, du fait de son statut hybride entre une assurance et un produit financier, il se comporte comme un gâteau que l’on partage : il ne faut pas trop d’invités pour qu’il reste attractif… particulièrement lorsque les taux sont très bas, comme actuellement.

Nous avons l’impression que les Français ont été habitués à avoir le beurre et l’argent du beurre : une sécurité totale et un rendement élevé. Aujourd’hui, les choses changent. Nous sommes désormais logés à la même enseigne que le reste du monde qui n’a pas de fonds en euros. Sécurité ou rendement, il faut choisir, c’est l’ordre naturel des choses.

Alors, pour répondre à votre question : si vous souhaitez prendre le moins de risque possible, votre contrat d’assurance-vie propose forcément des unités de compte très stables. Comme toujours, ne te fie pas aux performances passées. Utilisez plutôt l’indicateur du risque, une mesure standardisée sur une échelle allant de 1 (le moins risqué) à 7 (le plus risqué). Il est mentionné dans la fiche de chaque produit financier.

En visant le risque le plus faible, vous devrez évidemment revoir vos ambitions de rentabilité à la baisse, voire accepter un léger effritement. Tout est affaire de choix.

Avez-vous-tu réellement besoin d’une épargne 100% sécurisée ?

Beaucoup de personnes annoncent préférer du “100% sans risque” par méconnaissance…

C’est peut-être une bonne occasion de s’intéresser aux placements non garantis en capital. Oui, risqués. Ce n’est pas un gros mot.

A horizon de cinq, dix, trente ans voire plus… il est bien plus risqué de ne pas prendre de risque que d’en prendre !

 

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