Par un premier testament, un assuré avait prévu qu’il léguait ses comptes bancaires et les capitaux de son contrat d’assurance-vie à une personne nommément désignée.
Dans un second testament rédigé quelques années plus tard, l’assuré avait indiqué « révoquer toutes dispositions testamentaires antérieures » et « laisser tous les biens composant sa succession à ses héritiers ».
Le médiateur de l’assurance a constaté que par son second testament, l’assuré avait exprimé en des termes clairs, sa volonté de révoquer l’ensemble des dispositions testamentaires antérieures, ce qui incluait donc toutes les stipulations du premier testament, y compris la désignation du bénéficiaire de son contrat d’assurance vie. (La médiation de l’assurance. Rapport 2020, page 105).
Le conseil de LINXEA
C’est une erreur assez commune d’oublier les conséquences de l’annulation d’un testament. Et pourtant, lorsque la clause bénéficiaire est contenue dans un testament, l’annulation de ce testament a pour effet d’annuler aussi la clause bénéficiaire contenue dans ce testament. Pensez à vérifier la clause bénéficiaire que vous avez faite il y a de nombreuses années : Est-elle toujours valable ? Son contenu est-il toujours celui que vous souhaitez ? Et pensez à (re)lire notre article :