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Blues de la rentrée

Blues de la rentrée ? 3 conseils d’épargne pour une retraite anticipée

#1 Connais tes dépenses

Non ! Il ne s’agit pas de faire un budget, simplement de classer tes dépenses.

Va sur le site de ta banque, récupère les opérations des 12 derniers mois et joue avec ton Excel pour regrouper tes dépenses passées en différentes catégories.

Inutile de chercher l’exactitude, tu veux surtout connaître les grandes masses : logement, alimentation, loisirs, transports…

Le but est double : savoir combien il te faut pour vivre sans travailler, et trouver des dépenses à diminuer.

Il ne s’agit pas de couper toutes les dépenses et de vivre dans une grotte, mais d’orienter l’argent là où il est important pour toi. Tout est affaire de priorités.

Pour certains c’est les vêtements, d’autres les jeux vidéo, d’autres les longues vacances ou la retraite anticipée… L’important est de faire des choix conscients qui t’apportent de la satisfaction. Tout est possible, mais pas tout en même temps.

#2 Ensuite, planifie une stratégie d’épargne

Félicitations ! Tu connais tes revenus et tu connais tes dépenses. Il te faut maintenant un objectif d’épargne réaliste sur l’année à venir… Le montant est évidemment propre à chacun.

Je t’invite à adopter une approche mixte. Par exemple pour 6000 € par an, soit 500 € par mois :

  • la moitié (250 €) sous forme de versements mensuels automatiques vers un contrat d’assurance-vie,
  • l’autre moitié sous forme de versements ponctuels (reliquat d’épargne, primes, abondement de l’employeur sur le plan d’épargne entreprise, etc.).

La moitié de l’effort annuel est ainsi déjà assurée, pas mal non ?

#3 Choisis tes placements

Pour atteindre un beau pactole au bout de quelques années et décennies, il faut idéalement jouer sur trois tableaux :

  • Les montants placés : plus on place, plus la cagnotte grossit, c’est évident
  • La durée : plus on commence tôt, mieux c’est (je t’ai parlé d’Alice et Benjamin ?)
  • La rentabilité : il faut que ça rapporte !

En pratique, réussir à faire les trois d’un coup est rare.

Deux leviers peuvent suffire. Par exemple, quand on ne peut pas placer beaucoup, il faut compenser autrement : commencer tôt, et profiter du long terme pour adopter une allocation d’actifs assez offensive dont le risque sera tempéré par les versements programmés.

L’important est de ne pas compter sur un unique levier. Car placer pendant des années c’est bien, mais à 0,50 % on ne va pas bien loin. Une fois l’épargne de précaution constituée, rester sur les livrets est rarement optimal.

Tu as maintenant de quoi t’occuper quand les autres sont partis fumer !

Rallonger ses vacances, passer à temps partiel, financer une retraite anticipée : c’est possible. Mais lorsque ces projets ne sont qu’esquissés, il sont difficiles à financer. Jouer avec Excel permet de les rendre plus concrets et d’épargner avec davantage de détermination.

Et même si tu abandonnes ce projet à mi-chemin, tout ne sera pas perdu : tu auras cumulé une somme rondelette et tu auras acquis de bons réflexes.

Aucune excuse pour ne pas commencer aujourd’hui !

 

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