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Idées reçues

8 idées reçues sur les unités de compte : VRAI OU FAUX ?

Le contexte de taux durablement bas entraîne une baisse marquée du taux des fonds en euros et rend nécessaire la diversification des contrats avec des unités de compte, au potentiel de rémunération supérieur mais non garanties en capital.

Mais lorsque l’on a toujours investi dans des produits sans risque, pas toujours évident de passer le cap : certaines croyances populaires sont tenaces !

1. Les unités de compte sont risquées

VRAI, mais…

En effet, les unités de compte ne sont pas garanties en capital.

Leur valeur fluctue à la hausse comme à la baisse en fonction de l’évolution des marchés sur lesquels elles sont investies. Ces variations créent un risque de perte en capital pour l’investisseur. Cependant, l’amplitude de ces variations n’est pas la même pour toutes les unités de compte !

Pour chaque produit financier, ce risque est noté sur une échelle standardisée allant de 1 à 7 : l’information se trouve dans le DIC, le « document d’informations clés » nécessairement fourni avant toute souscription.

Dans les contrats d’assurance-vie, on trouve des unités de compte aux profils de risque très variés, y compris très peu risquées (risque 1 et 2) ayant pour objectif la préservation du patrimoine.

Le risque doit aussi s’évaluer plus largement :

  • à l’échelle du contrat d’assurance vie (quelle répartition entre unités de compte et fonds en euros garanti ?)
  • à l’échelle du patrimoine (quelle proportion le contrat représente-t-il dans le patrimoine ?)

Les unités de compte sont donc risquées, mais ce risque est facilement maîtrisable.

2. Investir en unités de compte, c’est investir sur les actions

VRAI, mais pas seulement

Investir en unités de compte ne revient pas forcément à investir, directement ou indirectement, sur le marché des actions. Si vous craignez la volatilité des actions, d’autres supports existent : obligations, immobilier, or…

Les marchés actions sont les plus médiatisés car ils sont les plus volatiles, mais dans un patrimoine la diversification reste la clé de la performance à long terme.

Chez LINXEA, la gamme de supports est très large. Vous pouvez donc diversifier votre épargne dans les meilleures conditions.

3. Les unités de compte sont des OPCVM

VRAI, mais pas seulement

Dans un contrat d’assurance-vie, le terme “unité de compte” désigne tout ce qui n’est pas placé sur le fonds en euros.

Si les OPCVM sont la principale catégorie d’unités de compte, on trouve aussi des trackers (ETF – qui sont techniquement une forme d’OPCVM), mais aussi de la pierre-papier (SCPI, OPCI et SCI), des titres vifs (actions « en direct »), des produits structurés…

En pratique, inutile de s’intéresser aux subtilités sur la nature juridique des produits financiers !

Il faut surtout s’intéresser au sous-jacent (actions cotées, private equity, obligations, immobilier…), à l’objectif de gestion et au niveau de risque des produits que l’on envisage de souscrire.

4. Il faut du temps ou des compétences pour gérer des unités de compte

FAUX

Nul besoin d’être un expert pour placer efficacement son épargne.

Arbitrer fréquemment (passer d’un support à l’autre) est d’ailleurs inutile : toutes les études prouvent qu’en moyenne, cette pratique n’apporte rien à l’investisseur particulier. Tout est affaire de patience et de régularité… tout en gardant un œil sur les frais et la fiscalité bien sûr !

Pour être guidé dans vos choix, vous pouvez répliquer les allocations-types que nous mettons à disposition : elles combinent des supports de qualité assemblés selon une répartition calculée pour répondre à un objectif de risque donné.

Et si vraiment vous voulez passer la main, pensez à la gestion pilotée. Cela revient à confier la sélection des supports et les réallocations à une société spécialisée dans ce métier, qui agira dans le cadre de profils de risque prédéfinis.

5. En cas de krach, je peux tout perdre

TECHNIQUEMENT VRAI, mais…

Vous pouvez théoriquement “tout perdre” si la totalité de votre contrat d’assurance-vie est investi sur une seule entreprise qui fait faillite. Il est impossible de le nier !

Cela reste cependant un cas très théorique. Dans un portefeuille correctement construit, l’épargne est répartie sur plusieurs types d’actifs, plusieurs zones géographiques, plusieurs secteurs…

Il est aussi recommandé de privilégier les fonds (investis sur plusieurs dizaines, centaines, voire milliers d’entreprises) plutôt que les titres vifs. Toutes ces bonnes pratiques diluent considérablement les conséquences des événements défavorables.

Enfin, gardez à l’esprit que les performances historiques flatteuses des marchés actions sur le très long terme (comprises entre +6 % et +10 % par an selon les pays) intègrent les krachs et crises financières qui ont eu lieu dans l’histoire.

6. Les unités de compte sont bloquées un certain temps

FAUX

Chaque produit financier possède une durée minimale d’investissement recommandée. C’est la durée qui, statistiquement, offre les meilleures chances de rendement en minimisant les risques de perte.

Il ne s’agit pas d’un blocage : la somme investie peut être réallouée ailleurs (par un arbitrage) ou récupérée (par un rachat) à tout moment.

En revanche, certaines unités de compte (notamment immobilières) obéissent à des règles spécifiques et peuvent prévoir des pénalités en cas de sortie avant une certaine durée. Enfin, les unités de compte disposant d’une garantie totale ou partielle en capital imposent une durée spécifique pour bénéficier de cette protection.

7. Les unités de compte sont très chargées en frais

FAUX

Les frais viennent pénaliser la performance à long terme des placements et il est important de s’en préoccuper.

En assurance-vie, il existe deux couches de frais récurrents : les frais de gestion de l’assurance-vie et ceux des unités de compte. Ils s’appliquent sur le capital placé.

Chez LINXEA, les frais des contrats d’assurance-vie sont parmi les plus bas du marché : 0,5 % par an sur LINXEA Spirit 2 par exemple.

Coté unités de compte, les frais sont très variables. Certains fonds facturent jusqu’à 2 ou 3 % par an, tandis que d’autres (les ETF) peuvent descendre jusqu’à 0,15 % ! Dans tous les cas, ces frais sont déjà inclus dans la valeur des parts : les performances passées en tiennent compte.

Petite subtilité, pour les SCPI, les frais s’expriment en proportion des loyers encaissés. À titre d’exemple, des frais de 10 % portant sur un rendement brut de 6 % représenteraient donc 0,6 % par an s’ils étaient exprimés en fonction du capital placé. Mais ici aussi, les performances communiquées tiennent déjà compte des frais.

Enfin, vous pouvez également acheter des actions (« titres vifs ») sur certains contrats,  sans frais de gestion autres que ceux du contrat.

8. Les unités de compte ne sont pas adaptées à la retraite

FAUX

À la retraite, les perspectives changent. On abandonne petit à petit l’idée de valorisation du capital au profit de la perceptions de revenus réguliers. Mais l’assurance-vie reste plus que jamais utile !

Certaines unités de compte sont particulièrement adaptées à cet objectif : en premier lieu les SCPI, qui, placées dans un contrat d’assurance-vie, bénéficient d’un cadre fiscal souvent plus avantageux qu’en détention directe.

Les loyers trimestriels versés sur le fonds en euros peuvent ensuite être récupérés par des rachats programmés, qui permettent de récupérer périodiquement (chaque mois, chaque trimestre…) une somme définie à l’avance.

C’est le moyen de faire d’une pierre trois coups :

  • toucher des revenus complémentaires récurrents,
  • limiter les frottements fiscaux grâce aux abattements propres à l’assurance-vie,
  • préparer la transmission du patrimoine.

 

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