Ce fonds d’obligations tire le meilleur parti du potentiel des économies émergentes
H2O MultiEmerging Debt est proposé dans LINXEA Zen, contrat qui a été créé en partenariat avec l’assureur Apicil. LINXEA Zen est une assurance-vie moderne dotée de plus de 400 supports à découvrir. Voici un fonds qui offre des rendements intéressants en analysant la thématique des obligations émergentes.
H2O MultiEmerging Debt est un fonds obligataire multidevises adossé à l’indice composite suivant: 50 % de l’indice JPM EMBI Global Diversified + 50 % de l’indice JPM GBI EM Global Diversified.
– L’indice JPM EMBI Global Diversified est composé d’obligations souveraines émergentes de 66 pays libellées en USD. Cet indice est couvert contre le risque de change.
– L’indice JPM GBI EM Global Diversified est composé d’obligations souveraines émergentes de 15 pays, libellées dans les devises locales associées à chacun de ces pays. Cet indice n’est pas couvert contre le risque de change.
Thomas Delabre, gérant du fonds explique sa gestion à LINXEA
LINXEA : La dette émergente requiert-elle une analyse spécifique ?
Thomas Delabre : Notre approche de la dette émergente repose sur une double approche top-down et bottom-up. Pratiquement, cela signifie que l’on cherche à identifier les tendances macro-économiques qui vont influencer les classes d’actifs à moyen terme (2-3 ans). Cela comprend, bien entendu, les perspectives propres à chacun des pays émergents, et plus particulièrement celles de la Chine qui a un rôle prépondérant dans la croissance mondiale et dans l’évolution des cours des matières premières, mais également celles du dollar US et de la dynamique des taux aux Etats-Unis et en Europe qui sont des points de repères clés pour les investisseurs. Une fois ces thèmes identifiés, nous cherchons à construire un portefeuille équilibré réconciliant thématiques globales et trajectoires spécifiques des pays ou des régions. Par exemple, la perspective d’une baisse tendancielle de la croissance chinoise à moyen terme se traduit par des positions structurelles vendeuses sur les devises asiatiques pour financer d’autres positions acheteuses, notamment en Amérique latine qui offrent plus de valeur. De la même manière, le fait que le marché tend à sous-estimer la dynamique de remontée des taux aux Etats-Unis rend la dette en devises dures (ou dette externe) des pays émergents moins attractives et nous incite donc à être plus sélectif/opportuniste sur cette classe d’actifs.
LINXEA : Votre stratégie sur les obligations non gouvernementales porte -t-elle plutôt sur des titres « investment grade » que des titres « haut rendement » ?
Thomas Delabre : A l’instar des autres produits de la gamme H2O, H2O MultiEmerging Debt bénéficie d’un style de gestion objectif et non-contraint. En d’autres termes, nous n’abordons pas les classes d’actifs par exclusion. Nous recherchons la valeur là où elle existe, tant que celle-ci se situe au sein de notre univers d’investissement, à savoir les pays émergents. Notre stratégie se concentre, pour l’essentiel, sur des titres gouvernementaux émergents, bien que nous n’excluons pas la possibilité d’investir de manière opportuniste dans des titres de dette d’entreprises émergentes, en devises dures. Néanmoins, les souverains offrent plus de visibilité dans l’univers des titres à haut rendement.
LINXEA : Certains titres haut rendement ne sont-ils pas déjà trop chers et cela impacte- t -il votre stratégie obligataire ?
Thomas Delabre : La valorisation doit faire l’objet d’une analyse absolue et relative. Aujourd’hui, la recherche de rendement rend les titres à haut rendement attractifs. Néanmoins, au sein de l’univers de la dette externe, il est important de rappeler que ceux-ci sont étroitement liés aux prix des matières premières (pays ou entreprises) puisque de nombreux pays producteurs ont vu leurs notations abaissées après la chute des prix du pétrole. Ainsi, une approche sélective est primordiale afin d’éviter des scénarios extrêmes de défaut – par exemple envisageable au Venezuela – tout en profitant de la valeur dans certains pays dits « frontières » qui bénéficient notamment du soutien des organisations internationales, type FMI.
LINXEA : Les devises apportent-elles une part importante des gains réalisés par le fonds ?
Thomas Delabre : Les devises représentent une part importante de la performance du fonds. De par son benchmark d’abord, qui est libellé à 50% en devises locales, mais plus encore par leur gestion active. Historiquement, les devises représentent une part importante de la performance (positive ou négative) des actifs émergents, d’où l’intérêt de les gérer activement. Ainsi, nos stratégies de change nous ont non seulement permis de générer une performance positive mais également de protéger le portefeuille lorsque nous avions une vue négative sur les émergents, comme en 2015. Nos investissements obligataires constituent l’ossature de portage du portefeuille et les devises sont utilisées comme un curseur d’ajustement de nos vues à plus court terme (2 à 3 mois).
LINXEA : Quels pourraient être au cours du second semestre 2017 les moteurs de performances pour votre fonds ?
Thomas Delabre : Les principaux moteurs de performances demeureront conformes à ceux des années précédentes. Devises, tout d’abord, obligations ensuite. Au cours du second semestre 2017, le dollar US pourrait rebondir et les actifs émergents pourraient être dominés par des mouvements de valeur relative plutôt que directionnels.
Un bon démarrage
Le FCP a été créé le 23 décembre 2014. Il ne dispose donc pas encore d’une antériorité suffisante pour être noté et avoir des étoiles Morningstar. Son indicateur de risque (sur une échelle qui va de 1 à 7) est au niveau 5 en raison de sa volatilité qui devrait se situer entre 5% et 9% ainsi que de son exposition aux marchés de taux et de devises des pays émergents. En 2016, le fonds a dégagé une performance positive de +15,13%.
STRATÉGIE D’INVESTISSEMENT :
La gestion met en place des positions stratégiques et tactiques ainsi que des arbitrages sur l’ensemble des marchés de taux et de devises.
Pour chaque décision de gestion, la première étape consiste à définir l’exposition allouée à chaque classe d’actifs, en fonction du budget de risque global représenté par le respect de la Tracking Error.
L’allocation d’actifs est ainsi une conséquence de ces choix d’exposition
La stratégie d’investissement est basée sur une approche “top-down”, et repose notamment sur l’analyse macro-économique, l’analyse des flux de capitaux et la valorisation relative des marchés.
Le fonds peut être exposé à toutes les devises, OCDE comme non-OCDE, à l’achat comme à la vente.
Principales limites d’investissement en obligations :
Obligations gouvernementales émergentes
Maximum 100% de l’actif net
Obligations non gouvernementales émergentes
Maximum 25% de l’actif net
Le fonds s’adresse à des investisseurs qui recherchent une performance liée à celle des marchés de taux et de crédit et de changes émergents sur une période de placement au moins égale à la durée minimale de placement recommandée qui est de 3 ans.
H2O Asset Management
Cofondée par Bruno Crastes, directeur général, et Vincent Chailley, directeur des investissements, H2O Asset Management a été créée en juillet 2010 et se positionne à la frontière entre l’univers de la gestion traditionnelle et de la gestion alternative. Composée d’une équipe de 45 professionnels seniors de l’asset management, H2O Asset Management a la taille, l’orientation et la souplesse d’une boutique spécialisée dans la gestion d’actifs. La société est basée à Londres.
Elle s’appuie sur les équipes commerciales de Natixis Asset Management (NGAM) en Europe et à travers le monde et a développé un partenariat spécifique avec Natixis Asset Management en France. H2O Asset Management gérait 12 milliards d’actifs d’USD d’actifs à fin 2016.H2O AM LLP
Agréée par la Financial Conduct Authority, l’autorité des marchés financiers du Royaume-Uni 1
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