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Baisse des rendements contre avantages inégalés

Assurance-vie, la valeur sûre : Le « placement préféré des Français » a enregistré l’été dernier sa meilleure collecte aoûtienne depuis 2010.

Les frais pèsent sur le rendement

 

Sans préjuger de l’évolution du rendement de l’assurance-vie l’an prochain, une bonne façon de dégager de la performance est de limiter les frais. Si les gros contrats standards de la banc assurance, manifestement soucieuse de préserver ses marges, affichent de médiocres performances (1,33 % pour Séquoia de Société Générale, 1,7 % pour CNP One de CNP Assurances), des associations d’assurés (Afer, Asac-Fapes, Gaipare, Agipi…) et certaines mutuelles (la MIF, le Conservateur, la Carac, la Macsf, etc.) ont nettement surperformé avec des taux toujours au-dessus de la barre des 2 %, voire des 3 %. Le groupe Monceau Assurances avec son contrat Dynavie est même parvenu à servir 2,8 % en 2017, soit un taux en hausse par rapport à l’exercice précédent (2,5 %). Une gageure qui s’explique par la qualité de l’allocation tactique des gérants, mais aussi des frais de gestion parmi les plus bas du marché. Dynavie de Monceau Assurances prélève un maximum de 0,54 % par an. L’Afer, lui, ne prélève que 0,475 % du rendement du portefeuille alors que nombre de ses concurrents ponctionnent 0,9 %. À noter également que de nombreux assureurs prennent 2 à 3 % du capital à la signature, parfois plus, ce qui revient à précompter au final l’équivalent d’un ou deux ans de rendement.Alors que les courtiers en ligne (LINXEA, assurancevie.com, Fortuneo, Yomoni, Nalo…) sont, eux, à 0 %.

 

 

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