Skip links
Logo MVVA

Nos conseils pour que votre patrimoine vous génère des revenus après 60 ans

Jouez la carte des SCPI de rendement.

Le principal inconvénient de la SCPI, à garder en tête, porte sur sa liquidité. Même si l’on parle de pierre papier, cela n’en reste pas moins de l’immobilier et la détention de ce support doit toujours être envisagée sur le long terme. « La SCPI est avant tout un produit de rente », rappelle Raphaël Oziel, directeur du pôle immobilier du courtier en ligne LINXEA. Idéal pour dégager un complément de revenus donc !

En outre, comme de l’immobilier physique, les parts de SCPI peuvent se transmettre aux héritiers et se démembrer pour donner la nue-propriété tout en conservant l’usufruit (les loyers). « L’avantage de la SCPI, c’est que l’on peut calibrer le nombre de parts en fonction du nombre d’enfants, afin de simplifier les choses lors de la succession », ajoute Raphaël Oziel.

Reste à sélectionner les bons produits. Un portefeuille de trois à quatre SCPI complémentaires sera largement suffisant pour un investissement de plusieurs dizaines de milliers d’euros (voir infographie). Comment s’y prendre ? Ne limitez pas vos critères au seul taux de rendement. Il faut comprendre sur quels types de bien le produit investit, en se renseignant via les bulletins trimestriels notamment. Ensuite, dans une optique de long terme, mieux vaut privilégier des sociétés de gestion et des produits solides. « On choisira des SCPI avec de grosses capitalisations, comme Primopierre, de Primonial, ou des produits avec des durées moyennes de baux très longues comme Atream Hôtels, d’Atream, ou encore des supports dans lesquels le poids de chaque locataire est très dilué, tel Immorente, de Sofidy, où le locataire le plus important représente moins de 4 % du total des loyers », recommande Raphaël Oziel.