Connaissez-vous beaucoup de célibataires de moins de 30 ans qui peuvent décrire les vertus d’un portefeuille boursier ou d’une assurance-vie ? Si c’est le cas, bravo, vous tenez là une perle rare. Les « jeunes » prêts à se pencher sur les stratégies d’épargne sont en effet très (trop) peu nombreux. « Les premières réflexions, on les a souvent autour de 40 ans », regrette Antoine Delon, président de la société de conseil en investissement LINXEA. Soit un âge où la capacité d’épargne augmente en même temps que le niveau de rémunération. Et pourtant, plus l’argent est investi tôt, plus il profite d’un effet « boule de neige ». D’où l’intérêt d’un éveil précoce à quelques notions de finances privées.