L’offre en SCPI se développe petit à petit
Les SCPI étant de plus en plus demandées en direct par les épargnants (collecte nette supérieure à 5 milliards d’euros en 2018), c’est tout logiquement que les acteurs de l’assurance-vie se sont mis à en proposer.
D’autant que la détention de cette classe d’actifs via l’enveloppe de l’assurance-vie permet de profiter d’une fiscalité bien plus avantageuse que dans le cas d’une détention en direct. […]
Toutefois, les supports immobiliers les plus souvent proposés en assurance-vie sont les SCI (sociétés civiles immobilières), qui peuvent être à la fois composées de SCPI, d’OPCI (organismes de placement collectif en immobilier) ou encore de foncières cotées. Les SCI ont donc l’avantage d’être « des supports diversifiés, souples et liquides », détaille Edouard Michot. Ce qui n’est pas le cas des SCPI, qu’il est recommandé de détenir pendant au moins huit ans. En raison de cette illiquidité, chaque achat de parts de SCPI via une assurance-vie doit faire l’objet d’un avenant précisant les conditions spécifiques d’investissement sur ces supports. Ce qui implique un travail supplémentaire pour les distributeurs.
De plus, « certains assureurs ponctionnent une partie des loyers », relève Antoine Delon, président de LINXEA. Ce n’est pas le cas d’autres, comme Spirica, qui reverse l’intégralité des loyers perçus à ses assurés.