Rien à voir avec un 1er trimestre 2018 bien mou ! Depuis le début de l’année Primopierre connaît un fort rebond de sa collecte. Elle s’élève à plus de 141 M€ alors qu’elle peinait à 42,5 M€ l’année dernière. Partiellement employé, le cash a permis l’acquisition en indivision (25%) d’un immeuble en VEFA (30 800 m2) à Fontenay sous Bois; livrable en 2021, il est déjà pré-loué à la Société Générale pour une durée de 9 ans.
En parallèle, d’une stratégie patrimoniale basée « sur la qualité intrinsèque des immeubles et des locataires », la SCPI mène une gestion opportuniste consistant à vendre sans trop tarder des actifs bénéficiant de belles plus-values. Preuve en est, la cession au 1er trimestre de 2 actifs à Lyon (Hélio7) et Courbevoie (Le Lavoisier). Acquis en 2012 et 2013 pour 19,1 M€ et 45,9 M€ ils ont trouvé preneur à 32,66 M€ et 53,8 m€.
Bien vu !
À la tête d’un portefeuille de 75 actifs essentiellement de bureaux (99%) en région parisienne (69%) et à Paris (15,6%), Primopierre extériorise un taux d’occupation financier de 90 % fin mars. Les 2 principales vacances (le Golf Park à Toulouse et le Between à la Défense) ne sont pas « structurelles » selon Primonial Reim compte tenu de leurs qualités. Raison sans doute aussi pour laquelle, le 1er acompte s’est élevé à 2,34 € , un niveau sensiblement supérieur à celui du 1er trimestre 2018 (2,3 €). Sur l’ensemble de l’année, la société de gestion avance une distribution potentielle autour de 11,44 € (vs 9,36 € en 2018) soit un TDVM de 5,50 % (vs 4,5%)… 2019 s’annonce donc, comme un bon cru pour les associés… sauf si les résultats de l’exercice devaient nécessiter un réajustement .
Pour en savoir davantage : SCPI Primopierre