Au début de son histoire (1996), Pierre 48 avait pour objectif d’investir dans des logements loués soumis à la loi de 1948 et situés principalement à Paris. Pourquoi ? Parce que ce type d’opérations permet d’acquérir des actifs moins chers puis de voir leur valeur grimper au moment du départ des locataires.
Compte tenu d’un marché sous la loi 48 qui se tarit inexorablement (14 % du patrimoine), Paref Gestion a ouvert depuis plusieurs années ses acquisitions vers le viager, le démembrement de propriété, la loi de 1989 non libérables (article 15 ) ou encore vers des immeubles conventionnés. En somme, l’idée d’origine est toujours la même : investir dans des actifs dont les caractéristiques d’occupation justifient une décote permettant de générer une plus-value automatique lors de leur libération. La meilleure preuve de ce repositionnement ? Un changement de dénomination de la SCPI car cette « étiquette » ne correspond plus à la stratégie de création de valeur. Lequel ? Novapierre Résidentiel. Sous cet angle d’investissement en logements à prix attractif, citons la dernière opération. Signée voilà peu, elle consiste en l’entrée de 3 appartements (304m2) en nue-propriété à Paris (11ème et 15ème) et à Courbevoie (92). Le montant déboursé s’élève à près de 2M€ soit « une décote d’environ 30 %. »
En terme de performance, la SCPI est dite de capitalisation. Elle ne distribue pas de revenu mais promet en revanche des plus values à terme associant « revalorisation du patrimoine et économie fiscale en cas de financement.» Reste qu’en 2018, la valeur du patrimoine s’est adjugée une hausse de 6,4 %. De quoi augmenter « le stock de plus-value latente dont pourront bénéficier les porteurs de parts actuels ou nouveaux. » En attendant leurs concrétisations, les associés ont reçu l’année dernière 26,36 €. Quant au prix de la part (1 397 €) et « jusqu’à nouvel avis » il augmente de « 14 € chaque trimestre depuis… le 1er avril 2018. Un poisson d’avril apprécié par les épargnants !