Invité le 6 juin par BFM Business, Georges Rocchietta, président du Groupe Atland se félicite de la bonne dynamique du marché des SCPI… et de celle de Voisin, en particulier.
Il note que la collecte des SCPI s’accélère depuis le début de l’année. Et les SCPI de Voisin ont largement profité de cette tendance porteuse. Logique. Les SCPI commencent à être mieux connues, elles sont « plus et mieux marketées » ce qui les amènent avoir toute leur place « dans le portefeuille d’allocation d’actifs des français au même titre qu’une résidence principale ».
La démocratisation de la pierre papier a conduit à ne plus concerner seulement les hauts revenus. Epargne Pierre par exemple, enregistre une « moyenne des souscriptions autour de 50 000 €.» Aujourd’hui, l’enjeu est d’attirer des clients plus jeunes avec des budgets moins élevés. Pour citer encore Epargne Pierre, la part est accessible à 205 € avec un minimum de souscription de parts soit un total de 2 050 €. Un montant qui peut représenter pour les jeunes un « 1er pas pour rentrer dans l’immobilier ». Autre avantage apprécié, le rendement. Il est supérieur à bon nombre de placements pour « pas beaucoup plus de risques ». Mais encore faut-il avoir une stratégie diversifiée et d’être très sélectif sur les dossiers d’investissement. Cette démarche mise en œuvre chez Voisin s’est manifestée en 2018, par la réception de « plus de 800 dossiers représentant 10 mds € »… pour en retenir finalement « moins de 50 pour un montant autour de 400M€ ». Cet écrémage drastique a un objectif : garantir aux associés une volatilité minimum en même temps qu’un rendement pérenne. Pour ce faire, la recette de gestion de Voisin mixe « la granularité et la qualité de la composition du patrimoine… deux facteurs clé de succès.»
Y-a-t-il des pièges à éviter ? Attention, le rendement n’est pas le seul critère. Il faut «également éviter de penser à court terme ». Et ce, d’autant plus que « la SCPI se prête très bien à la transmission comme le prouve « 20 % de nos clients qui mènent des opérations de démembrement. »
De plus, dans un marché où l’offre est vaste, il est facile de se constituer un portefeuille immobilier équilibré et diversifié. Enfin, Georges Rocchietta précise que 25 % de ses associés souscrivent un prêt. « Ce n‘est pas compliqué sauf que les gens n’y pensent pas ». Si quelques banques n’y sont pas habituées de nombreuses autres « disposent d’équipes» qui peuvent mettre en place ce mode de financement. Pour cause, la SCPI est un actif immobilier comme un autre, en direct, sur lequel « la banque a autant de sureté ». C’est donc un « véhicule qui devrait être beaucoup financé à crédit ». Heureusement, «la tendance est à la hausse. » Le signal d’une évolution des mentalités tant du côté des établissement de crédit que des épargnants !