L’année dernière, Perial AM a réalisé plus de 660 M€ (vs 700 M€ en 2017) d’investissements sur ses SCPI dont près de 134 M€ (VS 250 M€) en Zone Euro (Allemagne, Pays-Bas, Italie). Les arbitrages représentent 240 M€. Parmi eux, la cession du Curve (Puteaux) acquis en 2013 par PF Grand Paris et PFO2 prouve la capacité de la société de gestion à mener un aller-retour opportuniste pour concrétiser une jolie plus-value.
La collecte brute des SCPI totalise 354 M€. Dans le détail PF02 « la première SCPI du marché intégrant une démarche environnementale à sa stratégie de gestion » engrange 189 M€ pour 208 M€ d’acquisitions.
Diversifiée et investie dans les métropoles européennes au travers de baux longs PFO, a collecté 59 M€. L’objectif de renforcer le patrimoine en France et en Zone Euro s’est manifesté par des investissements d’un montant de 149 M€. En illustration de sa stratégie de diversification européenne et typologique Perial cite des hôtels « Holiday Inn » aux Pays-Bas (23,5 M€) et « 7 Days Premium » en Allemagne (12,5 M€) ou encore l’immeuble de bureaux Bluewater aux Pays-Bas (35,6 M€).
Inscrite dans le projet économique et immobilier du Grand Paris, la bien-nommée PF Grand Paris affiche 106 M€ de collecte et 176 M€ d’engagements en Ile-de-France.
Face à cette dynamique, Perial AM entend continuer sur sa lancée en 2019. Son ambition est de réaliser 140 M€ de cessions afin de « profiter des opportunités du marché » et 760 M€ d’investissements pour le compte de ses fonds et mandats sous gestion précise Eric Cosserat, Président du groupe. Où ? En France et sur les marchés européens déjà identifiés, « tout en restant opportuniste sur d’autres marchés de la Zone Euro comme la péninsule Ibérique. » Par ailleurs, la politique basée sur les 3 piliers ESG : Environnement, Sociétal et Gouvernance reste toujours d’actualité et se manifestera par le lancement de nouveaux véhicules d’investissements.
Enfin dans une interview accordée à Boursorama, le dirigeant réfute l’idée que les SCPI « ont mangé leur pain blanc ». Sur la question de la baisse de la collecte, le « ralentissement » est marqué par des situations contrastées. Certains grands acteurs ont moins collecté quand d’autres plus petits, ont connu à l’inverse un grand succès. En tous cas, inscrites dans le paysage de l’épargne, les SCPI connaissent un « très bon début d’année. Aidées par la volatilité des bourses et des épargnants averses au risque, elles gagnent des parts de marché et la collecte 2019 devrait être « au moins égale voire supérieure à l’année dernière. » En terme de rendement, « une inversion est en train de s’opérer ».
Globalement, « on a stoppé la baisse des rendements » grâce à la stabilité ou la remontée des taux d’occupation. Pour cette année, Eric Cosserat « voit des dividendes en augmentation ».
Un aspect « essentiel car la SCPI est avant tout un produit de distribution. »
Pour en savoir davantage :
SCPI PFO2
SCPI PF GRAND PARIS
SCPI PFO