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Portrait d'un garçon sur le visage duquel figure la carte du monde

Amundi Immobilier, Cap vers l’international

Tous clients confondus (retail et institutionnels) la répartition géographique des portefeuilles immobiliers souligne une dimension européenne qui va croissante. La France ne compte plus que pour 28% fin 2018.

Avec 30,95 Mds€ sous gestion et plus de 750 actifs au 31 décembre 2018, Amundi Immobilier fait aussi partie des 3 premières sociétés de gestion d’actifs en Europe.
Plus en détail, la société a réalisé une collecte nette de 3,18 Mds€ dont 1,8 Md€ pour le compte des particuliers et 1,37 Md€ pour les institutionnels. 17 acquisitions (1,9 Md€) comptant parmi « les plus vastes transactions sur le marché européen » ont été signées. Du côte des arbitrages, ils s’élèvent  1,1 Md€. Ils ont concerné  la Grande Bretagne  (500 M€) et une gestion « proactive » des portefeuilles immobiliers. (600 M€). Tous clients confondus (retail et institutionnels) la répartition géographique souligne une dimension pan européenne  croissante. Ne comptant plus que pour 28% la France cède du terrain au profit de l’ Allemagne (38%), les Pays-Bas (6%), l’Autriche (5%), la république Tchèque (5%) et « 2 nouveaux pays » : l’Italie (11%),l’Espagne (6%).

 

Sur la clientèle des particuliers, Amundi immobilier est le champion français en terme de collecte pour ses SCPI et OPCI grand public avec une part de marché de 26,2%*.
Elle est aussi la plus puissante en terme d’encours (13,8 Mds €). Ses 2 produits phares, Edissimmo est la SCPI la plus importante en terme de capitalisation (2,88 Mds€) et Opcimmo est le 1er OPCI retail du marché (7,4 Mds€ d’encours).
Dès le début d‘année 2018, la société a senti un ralentissement de la collecte en conséquence de quoi, elle a su calibrer ses investissements (1,9 Md€). Par ailleurs, persuadée d’une remontée des taux d’intérêt « dans les années à venir qui entraîneront un ajustement des valeurs », la société a joué la carte de la prudence. Preuve en est sur 100 dossiers présentés à l’acquisition ce sont seulement 3 qui sont concrétisés. C’est peu ! Car la stratégie privilégie essentiellement les bureaux Core qui réagissent « mieux » en cas de hausse des taux » tout en offrant un « potentiel de réversion des loyers ». Outre la qualité de l’emplacement et de l’immeuble, l’accent est mis bien sûr, sur les critères ESR (Environnement Social et Responsable). Autrement dit, les investissements ciblent des biens modernes aux prestations techniques compétitives ou qualitatives dédiées au bien-être des locataires.

 

Sur la gestion, Amundi Immobilier a entrepris depuis plusieurs années un rajeunissement « actif » des portefeuilles. L’objectif est autant d’intégrer les enjeux et impacts du changement climatique que de prendre en compte les nouveaux modes de travail. Du coup, les actifs énergivores ou au potentiel d’évolution jugé insuffisant sont écartés, cédés.
Et 2019 ? Pas de changements radicaux. En plus de travailler « à l’amélioration de la liquidité des fonds », la diversification européenne, sectorielle va se poursuivre. Typologiquement intéressants pour les investisseurs, les investissements favoriseront des bureaux de qualité dans des économies dynamiques et de nouvelles classes d’actifs comme les résidences gérées, les locaux d’activité, les retail parks, « la logistique du dernier kilomètre », le résidentiel en région et première couronne (Grand Paris). Plus risqué, ce sera aussi un positionnement vers des VEFA (ventes en état futur d’achèvement) qui n’ont pas été totalement commercialisées.
Enfin, la performance demeure au cœur des préoccupations. C’est pourquoi Amundi Immobilier a décidé d’augmenter légèrement l’effet de levier de la dette (environ 30% de la valeur des actifs), « tout en essayant d’allonger la maturité des financements pour offrir plus de sécurité en cas de retournement du marché monétaire ».

*données au 3ème trimestre 2018