Depuis plusieurs années, la défiscalisation est connotée négativement comme une façon arbitraire d’échapper à l’impôt mais c’est méconnaitre les racines de ces dispositifs.
En effet, l’Etat peut, au travers la conduite de sa politique fiscale, inciter à orienter des investissements sur des secteurs où le besoin se fait sentir et c’est là tout l’intérêt de ce mécanisme. La défiscalisation est donc un moyen, accessible à tout ménage s’acquittant de l’impôt, de faire baisser son imposition tout en finançant certains pans de l’économie.
Entre le don, l’investissement ou l’épargne, toutes les stratégies ne se valent pas.
LINXEA déblaye le terrain pour vous !
Effectuez des versements sur votre Épargne Retraite
Depuis le 1er octobre 2019 et l’entrée en vigueur de la loi Pacte, un nouveau PER a fait son apparition et se décline en trois catégories à savoir, un PER individuel, un PER obligatoire et un PER entreprise collectif. S’appuyant sur une structure commune, il permet aux assurés de bénéficier d’une seule enveloppe pour bénéficier de leurs droits à la retraite supplémentaire.
A noter : si vous étiez engagé sur un ancien Plan épargne retraite de type PERP, Madelin, Article 83 ou encore PERCO, les versements que vous effectuez sur ces contrats sont eux aussi déductibles de votre revenu imposable dans la limite des 10% et suivent la même grille que ceux du nouveau PER.
Venons-en à ce qui nous intéresse…
Les versements effectués sur un PER individuel peuvent être déduits du revenu imposable. Cette déductibilité est d’autant plus avantageuse que votre tranche d’imposition est élevée.
A titre d’exemple, si vous avez versé 1 000 € sur votre PER, et que votre taux marginal d’imposition est de 30 %, vous réduirez votre base imposable de 300 €. Si vous êtes taxé à hauteur de 45 %, votre défiscalisation sera d’autant plus efficace puisque vous déduirez 450 €.
Si le cadre fiscal est alléchant pour bon nombre d’épargnants, il ne faut pas oublier de comparer les produits entre les différents assureurs car les frais pratiqués par certains établissements peuvent noircir le tableau du PER. Mais si vous êtes chez LINXEA, c’est que vous êtes déjà dans une démarche éclairée !
Alors ne manquez pas le lancement de nos 3 PER qui figurent parmi les moins chers du marché !
L’immobilier, toujours une valeur sûre
Depuis toujours, investir dans la pierre rassure les Français. Considéré comme l’investissement rentable et sécurisé par excellence, il jouit à raison, d’une bonne presse que l’on ne démentira pas.
Avec un peu de recul, vous pourrez tirer profit de votre investissement tout en réduisant vos impôts. Nul besoin de calculs savants pour cela !
La Loi Malraux et l’immobilier ancien :
La loi Malraux permet d’investir dans la rénovation de logements se trouvant dans une zone de protection du patrimoine dans lequel des monuments historiques sont ancrés.
Ces investissements ouvrent la voie à une réduction d’impôt de 22 % à 30 % du montant des travaux réalisés.
Le dispositif Denormandie :
Toujours dans une logique d’investissement immobilier, le dispositif Denormandie vise à accélérer la rénovation des logements anciens pour répondre à la demande croissante de logements et donne droit à une réduction d’impôt.
Pour être éligible au dispositif, vous devez :
- acheter un bien à rénover dans une des villes labellisées « Cœur de ville » entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2022
- effectuer des travaux représentant au moins 25 % du prix du logement acheté
- mettre votre logement en location nue (non meublée) sur une période longue durée, pendant 6, 9 ou 12 ans
- louer votre logement à un prix raisonnable à des ménages modestes en respectant certains plafonds de loyers et de ressources
La loi Pinel :
Mise en place pour favoriser l’investissement dans l’immobilier, la loi Pinel 2020 permet à l’acquéreur de bénéficier d’un abattement fiscal de 12 % à 18 % du prix de revient de la location, s’ils s’engagent à louer le logement sur 6 ou 9 ans.
Le propriétaire-bailleur a toutefois la possibilité de prolonger le bail par tranche de 3 ans (jusqu’à 12 ans). Il obtient alors une réduction fiscale portant l’abattement à 21 % pour une durée de location totale de 12 ans.
À noter : Les logements doivent se situer dans les zones A, A bis, ou B1 (consulter le site du service public) et la réduction d’impôt dans le cadre de la loi se limite à deux logements maximums par an.
La location meublée :
La location meublée professionnelle ou non professionnelle (LMP ou LMNP) font partie des dispositifs incitatifs permettant de déduire votre déficit foncier et vos charges. De plus, elle permet de retrancher les amortissements mobiliers et immobiliers en intégrant dans la comptabilité du loueur en meublé la perte de valeur progressive d’un bien immobilier ou mobilier. Petit bonus, il est même possible de bénéficier d’une exonération de plus-value sur vos biens.
De son côté, le dispositif Censi Bouvard s’ajoute au statut de loueur non professionnel (LMNP). En effet, il permet une réduction d’impôt égale à un pourcentage du bien situé entre 11% et 25% par rapport à la date d’acquisition du bien. Ce dernier n’ouvre cependant pas le droit à l’amortissement, soyez donc vigilants.
Investir dans l’immobilier grâce aux SCPI
SCPI Monuments historiques :
L’acquisition d’un appartement à usage locatif dans un immeuble classé permet de déduire de son revenu imposable la totalité des travaux de restauration, et ce sans aucun plafond. Seul bémol, le propriétaire doit louer et conserver le bien pendant minimum 15 ans. Ce type d’investissement s’adresse particulièrement aux ménages aisés dont la tranche d’imposition se situe entre 41 % et 45 %.
SCPI déficit foncier :
Lorsqu’un bien immobilier coûte plus cher à un propriétaire qu’il ne lui rapporte, on parle de déficit foncier.
Le souscripteur de parts de SCPI déficit foncier peut imputer le montant des travaux de rénovation de ses revenus fonciers ainsi que de ses revenus globaux en échange de quoi, il s’engage à garder ses parts durant un minimum de 3 ans.
Mettez le territoire au cœur de vos préoccupations
Les Fonds d’Investissement de proximité (FIP) et les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI) sont des produits de défiscalisation, qui permettent de contribuer au développement des PME-PMI régionales. Les FIP et les FCPI font partie des fonds commun de placement à risque (FCPR), autrement dit, ils comportent des risques de perte en capital.
Les FCPI :
Les Fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) visent à collecter de l’épargne pour investir dans des sociétés non cotées et permettre de soutenir le financement d’entreprise en développement. C’est donc une façon d’être un pourfendeur de l’économie en misant principalement sur des entreprises innovantes.
Cet investissement permet une réduction d’impôt de 25 % du montant investi dans la limite de 12 000 € pour une personne seule et 24 000 € pour un couple. En d’autres termes, il vous est possible de réduire de 3 600 € à 7 200 € à condition de garder vos parts pour un minimum de 5 ans.
Les FIP :
Mis en place dans le but de soutenir le financement des PME agricoles, les Fonds d’investissement de proximité (FIP) sont un levier pour l’économie locale. A la lueur des FCPI, ils jouissent du même cadre fiscal.
Soulignons tout de même que les FIP Corse et les FIP Outre-Mer, reprennent également les mêmes caractéristiques que les FIP classiques mais permettent cependant d’obtenir une réduction d’impôt de 30 % du montant investi.
La botte secrète : investissez à la fois dans les FIP et dans les FCPI… Et ainsi, doublez votre réduction.
Le double avantage du don !
Parmi les nombreux moyens de défiscaliser ses revenus, le don s’avère être un bon outil permettant d’allier soutien à un organisme et baisse de son imposition.
Selon le site du service public, l’organisme auquel vous effectuez un don doit respecter les trois conditions suivantes :
- Être à but non lucratif
- Avoir un objet social et une gestion désintéressée
- Ne pas fonctionner au profit d’un cercle restreint de personnes.
Vos dons à ces organismes ouvrent droit à une réduction de 66 % des sommes versées. Mieux, si l’organisme est reconnu « d’aide aux personnes en difficulté », 75% de la somme donnée sera « récupérée » via l’impôt sur le revenu de l’année suivante.
Ainsi, si vous faites un don aux Restos du cœur, vous pourrez déduire 75 % du montant de vos impôts. Un don de 400 euros en 2020 représente donc une réduction d’impôts de 300 € pour l’année 2021.
Le montant de votre don ne doit cependant pas dépasser 20 % de votre revenu imposable. S’il dépasse ce seuil, l’excédent peut toutefois être reporté sur les 5 années suivantes et ouvre droit à la réduction d’impôt selon les mêmes conditions.
Dans ce dernier cas de figure, plus que de réduire votre impôt, vous faites une bonne action.
Ne reste plus désormais qu’à découvrir nos produits !