Les retraits avant 5 ans sur un PEA sont imposés à 12,8 % au lieu de 22,5 %
La loi de finances pour 2019 soumet les gains des retraits anticipés sur un PEA au prélèvement forfaitaire unique de 12,8 %.
Jusqu’à présent, ces gains étaient soumis à une imposition forfaitaire spécifique au taux de 22,5 % en cas de retrait ou rachat avant l’expiration de la deuxième année et de 19 % en cas de retrait ou rachat entre deux et cinq ans.
En cas de retrait ou rachat après cinq ans, les gains continuent à être exonérés.
Cette disposition s’applique aux retraits et rachats effectués à compter du 1er janvier 2019 et vise tous les PEA, et PEA PME, qu’ils soient bancaires ou d’assurances.
Un nouveau taux de référence pour les produits obligataires et monétaires : ESTER va remplacer EONIA
« La BCE a décidé de sélectionner l’Ester (European Short Term Rate) comme indice sur les taux d’intérêts de référence pour succéder à l’Eonia. Ce dernier ne pourra donc plus être la référence dans les contrats financiers à partir du 1er janvier 2020.
Jugé plus solide que l’Eonia, l’Ester s’appuiera sur les statistiques collectées par la banque centrale auprès de 52 établissements bancaires de la zone euro. Un panel plus large que l’Eonia (qui se concentre sur 28 banques seulement aujourd’hui) qui se veut le garant d’une plus grande représentativité des pays européens.
En outre, là où l’Eonia se concentrait exclusivement sur les opérations déclarées par les banques, l’Ester pourra prendra en compte à la fois les transactions bancaires et celles d’autres entités financières. Le marché est désormais dans l’expectative et attend la publication officielle de l’Ester, prévue pour octobre 2019. Tous les intervenants sur les marchés obligataires et monétaires doivent d’ores et déjà se préparer à l’Ester. Or, à ce stade, beaucoup d’incertitudes demeurent, notamment sur les étapes de la transition de l’Eonia vers l’Ester ». (Jalila AZIKI, gérante de portefeuille taux et monétaire chez BFT Investment Management. Publié le 14 janvier 2019.Fonds monétaires : Des performances attendues en hausse en 2019)
Léger recul des crédits à la consommation
Le repli de la détention de crédits à la consommation obtenus auprès de la famille et des amis, mais aussi auprès d’autres organismes a accompagné un nouveau recul des cartes de crédit : le taux global de détention des crédits à la consommation s’est érodé, pour descendre à 26,8 %. Compte tenu du dynamisme des banques et des autres organismes prêteurs, le recul a été modéré par rapport à 2014 ou 2016.
En revanche, on a constaté une augmentation du taux de détention des crédits immobiliers.
Le taux de détention des crédits immobiliers continue sa progression, pour s’établir à un bon niveau en 2018 à 31,4 % (contre 30,8 % en 2017), sous l’effet combiné d’un dynamisme de la demande et de conditions de crédits toujours très favorables de la part des banques et des autres organismes prêteurs. La part des ménages qui accède à la propriété progresse rapidement et atteint l’un des niveaux les plus élevés observés depuis le début des années 2000 (23,6 %). (31ème édition de l’Observatoire des Crédits aux Ménages)