Si les épargnants français restent coutumiers d’une forme d’épargne sécurisée, une épargne plus dynamique les séduit également.
La répartition actuelle de l’épargne des Français révèle deux constats :
D’abord, que le placement sans risque est plébiscité par une écrasante majorité des Français (84 %) ayant une épargne garantie sans risque (Livret A, livret jeune, LDDS, PEL, fonds en euro).
Mais une partie non négligeable de la population (45 %) déclare aussi détenir une épargne risquée (Unités de Comptes dans une Assurance-Vie, un PERP, un Madelin, Actions ou SICAV/Fonds dans un compte-titres, dans un PEA, dans un PEA-PME). Les tranches d’âge ayant une épargne risquée sont plutôt des hommes (58%), de la catégorie professionnelle CSP + (36%). Ce sont des 35 à 49 ans pour 25%, des 50 à 64 ans pour 26% et des 65 ans et plus pour 27%.
Mais la solution ne se révélerait-elle pas dans cette étude d’opinion Viavoice pour Yomoni « Les Français et l’épargne, comportements, perceptions, aspirations » effectuée auprès d’un échantillon représentatif de 1 600 épargnants : « Les 42% de Français qui détiennent les deux types d’épargne placent, en moyenne : 56 % de leur épargne dans une épargne sûre et 44% dans une épargne risquée » .
Cette mixité n’est-elle pas la solution la plus judicieuse pour la majorité des épargnants ?